Voie rectale, voie royale
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-12-2013 dans la catégorie A dormir debout
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Couleur du fond :
Voie rectale, voie royale
Dans la vie, y'a pas que la bite, y'a le cul aussi.
Parfois certains clients viennent aussi dans notre pharmacie pour des maux, de vrais maux.
Ce matin, le gars avait gorge en feu et luette enflammée et aspirait à une thérapie. Nous trois, de concert, on lui a dit Eukaliptine Lebrun. En suppositoire ai-je précisé... J'aime ça, moi, la précision. La pharmacienne, celle qui a le diplôme, l'autorité, la compétence a confirmé, voie rectale. Ma copine revenait déjà de derrière avec la boite de suppos glycéro-eukaliptiques.
Le gars voulait guérir et était prêt à bien des concessions. On l'a embarqué toutes deux, chacune par un bras, direction l’arrière-boutique… en fredonnant, it's a hard day's night, en anglais, ensemble.
Nous on est des préparatrices de compète, des filles qu'ont pas froid aux yeux et même de partout ailleurs non plus, pareil. Surtout d'où vous pensez, salauds de lecteurs la main sur la bite et l'oeil concupiscent.
Pour des potardes, on est bien faites, la brune et la blonde, avec des nibars lourds devant et des yeux qui te matent le mâle comme des salamandres en rut, avides et ouvertes brûlantes.
Moi je lui ai montré comment faire, tant de gens ignorent comment on doit prendre un médicament. En particulier ceux-là qui se prennent sans bien voir par où. Tout est affaire d'administration, comme on dit.
D’abord dégager le suppositoire de son emballage en crevant l’alu de l’ongle pour le faire sortir sans abimer la partie profilée. La partie profilée, c'est le coté important.
Ensuite bien comprendre qu’un suppo, c’est comme une auto, ça a un avant et un arrière.
Combien de gens croient, les cons, que le coté à introduire c’est le coté pointu. Pas du tout !
Regardez la goutte d’eau qui tombe du nuage ! Le coté profilé est en arrière, en haut. Là c'est tout pareil, le coté à enfiler, c'est le coté carré, enfin si l'on peut dire ... pour un truc qu'est rond tout du tour.
La Grande Blonde l’a dégagé : pantalon aux chevilles, avant-bras sur la paillasse de faïence blanche, fesses hautes. Moi, la Brune, moi je sais comme c’est fragile un homme quand il est question d’intromisser son petit fondement. Il s’agit, si l’on veut que tout se passe bien, de le mettre en confiance, en réceptivité dirait l’ami Bern, Stéphane pour les intimes … et ils sont nombreux, les intimes de Stef. Je peux vous le dire, mon copain a un cousin qui...
Alors, j’ai suivi les réunions des AAS, les Anonymes du, je ne sais plus trop quoi, du Suppo, celles qui y mettent le doigt profond d’abord, mouillé et qui causent ensuite, après.
Après seulement…
Ma copine, l'autre prépa, la blonde, elle ne met jamais de culotte sous la blouse blanche, enfin plus exactement, elle l'enlève le matin en arrivant. Et bien, le soir en repartant, elle ne la remet pas ! Moi c'est juste ça qui m'épate. Doit y avoir un stock terrible de culottes oubliées dans la réserve. Faut voir. Derrière les tubes à essais et la machine à matricer les ovules. Je regarderai.
Bon, le gars était en réceptivité, j’y ai enfoncé le doigt bien ensalivé, de bas en haut, puissamment, à fond. J’ai senti presqu’aussitôt son accord, son ouverture d’esprit, sa consentance. Consentance, consentance, culsentance plutôt … enfin, juste une question de vocabulaire ! Son ampoule avait tout compris et moi je confirmais d’une pression synchrone sur son paquet, sur ses deux couilles, pleines, charnues, accueillantes elles-aussi… De l'autre main, bien sûr, vous aurez rectifié de vous-même.
Le mouvement pour placer la thérapeutique est un tour de main délicat. Il faut tout à la fois retirer le doigt, laisser un temps mort, comme en musique un silence sur un temps, puis sur la vague suivante, exactement au moment, enfiler le suppo, le bon coté en avant, en pressant du bout du pouce, large, sur le pointu du profilé. Là le miracle opère : le suppo part comme une fusée, aspiavalé par le rectum ouvert. Le sphincter se referme aussitôt pour capturer sa proie et la garder. Toute infirmière diplômée Nightingale vous le dira, il n’y a pas plus grande jouissance que de réussir ce coup-là… mention bien dirait la matone, l'infirmière-chef, l'instructrice.
Pas facile pour l’impétrante mais pas facile non plus pour impétru…
Trou du cul
Bon, le gars remonte ses fal’z, on lui fait un sourire, chacune, il en fait un aussi, crispé…
On se dit, en pensées, va-t-il le garder. Le gars lui aussi pense qu’il est important de le garder, il serre les fesses, ça se voit à sa tête, la gueule de travers. Nous, comme on est maintenant en intimité avec ce gars-là qu’est plus vraiment un client, un patient, mais pas encore tout à fait un copain. On le ramène à la boutique en le tenant chacune par un bras, tout pareil qu'à l’aller. Mais sans chanson des Beatles. Ou alors Come together sur Abbey Road. Juste, Come together...
Des Beatles, le dernier disque, Abbey Road...
Mac Cartney et ses pieds nus...
La pharmacienne nous accueille avec grand sourire. Elle opère comme un toréador au moment suprême. D’une main elle attrape le paquet et le serre, de l’autre elle prend la nuque du gars, elle l’amène et l’embrasse goulument comme dans Mash. Elle lui dit, la thérapeutique fait déjà effet, voyez votre bouche pue l’eucalyptus, vous êtes guéri : vous ne toussez déjà plus…
Le mec en est sur le cul que son mal de gorge ait pu être si vite soigné par un médicament administré si loin du lieu du délit.
La pharmacienne, qu'est une vraie rousse et de qui émane le fumet puissant de sa race, est fière de l'efficience de la thérapeutique. Elle dit au gars, c'est pas remboursé. Pas la peine de sortir la carte verte. Mais puisqu'on parle bourses. Mes deux prépas et moi on est OK pour règlement en espèce.
Espèces sonnantes et trébuchantes, surtout trébuchantes, enfin au moins trois fois, trois coups.
Sinon faudra envisager l'ablation.
Ce sera mort dans âme : personne n'aime à gâcher le bon matos.
Jpj, Palavas décembre 2013
Parfois certains clients viennent aussi dans notre pharmacie pour des maux, de vrais maux.
Ce matin, le gars avait gorge en feu et luette enflammée et aspirait à une thérapie. Nous trois, de concert, on lui a dit Eukaliptine Lebrun. En suppositoire ai-je précisé... J'aime ça, moi, la précision. La pharmacienne, celle qui a le diplôme, l'autorité, la compétence a confirmé, voie rectale. Ma copine revenait déjà de derrière avec la boite de suppos glycéro-eukaliptiques.
Le gars voulait guérir et était prêt à bien des concessions. On l'a embarqué toutes deux, chacune par un bras, direction l’arrière-boutique… en fredonnant, it's a hard day's night, en anglais, ensemble.
Nous on est des préparatrices de compète, des filles qu'ont pas froid aux yeux et même de partout ailleurs non plus, pareil. Surtout d'où vous pensez, salauds de lecteurs la main sur la bite et l'oeil concupiscent.
Pour des potardes, on est bien faites, la brune et la blonde, avec des nibars lourds devant et des yeux qui te matent le mâle comme des salamandres en rut, avides et ouvertes brûlantes.
Moi je lui ai montré comment faire, tant de gens ignorent comment on doit prendre un médicament. En particulier ceux-là qui se prennent sans bien voir par où. Tout est affaire d'administration, comme on dit.
D’abord dégager le suppositoire de son emballage en crevant l’alu de l’ongle pour le faire sortir sans abimer la partie profilée. La partie profilée, c'est le coté important.
Ensuite bien comprendre qu’un suppo, c’est comme une auto, ça a un avant et un arrière.
Combien de gens croient, les cons, que le coté à introduire c’est le coté pointu. Pas du tout !
Regardez la goutte d’eau qui tombe du nuage ! Le coté profilé est en arrière, en haut. Là c'est tout pareil, le coté à enfiler, c'est le coté carré, enfin si l'on peut dire ... pour un truc qu'est rond tout du tour.
La Grande Blonde l’a dégagé : pantalon aux chevilles, avant-bras sur la paillasse de faïence blanche, fesses hautes. Moi, la Brune, moi je sais comme c’est fragile un homme quand il est question d’intromisser son petit fondement. Il s’agit, si l’on veut que tout se passe bien, de le mettre en confiance, en réceptivité dirait l’ami Bern, Stéphane pour les intimes … et ils sont nombreux, les intimes de Stef. Je peux vous le dire, mon copain a un cousin qui...
Alors, j’ai suivi les réunions des AAS, les Anonymes du, je ne sais plus trop quoi, du Suppo, celles qui y mettent le doigt profond d’abord, mouillé et qui causent ensuite, après.
Après seulement…
Ma copine, l'autre prépa, la blonde, elle ne met jamais de culotte sous la blouse blanche, enfin plus exactement, elle l'enlève le matin en arrivant. Et bien, le soir en repartant, elle ne la remet pas ! Moi c'est juste ça qui m'épate. Doit y avoir un stock terrible de culottes oubliées dans la réserve. Faut voir. Derrière les tubes à essais et la machine à matricer les ovules. Je regarderai.
Bon, le gars était en réceptivité, j’y ai enfoncé le doigt bien ensalivé, de bas en haut, puissamment, à fond. J’ai senti presqu’aussitôt son accord, son ouverture d’esprit, sa consentance. Consentance, consentance, culsentance plutôt … enfin, juste une question de vocabulaire ! Son ampoule avait tout compris et moi je confirmais d’une pression synchrone sur son paquet, sur ses deux couilles, pleines, charnues, accueillantes elles-aussi… De l'autre main, bien sûr, vous aurez rectifié de vous-même.
Le mouvement pour placer la thérapeutique est un tour de main délicat. Il faut tout à la fois retirer le doigt, laisser un temps mort, comme en musique un silence sur un temps, puis sur la vague suivante, exactement au moment, enfiler le suppo, le bon coté en avant, en pressant du bout du pouce, large, sur le pointu du profilé. Là le miracle opère : le suppo part comme une fusée, aspiavalé par le rectum ouvert. Le sphincter se referme aussitôt pour capturer sa proie et la garder. Toute infirmière diplômée Nightingale vous le dira, il n’y a pas plus grande jouissance que de réussir ce coup-là… mention bien dirait la matone, l'infirmière-chef, l'instructrice.
Pas facile pour l’impétrante mais pas facile non plus pour impétru…
Trou du cul
Bon, le gars remonte ses fal’z, on lui fait un sourire, chacune, il en fait un aussi, crispé…
On se dit, en pensées, va-t-il le garder. Le gars lui aussi pense qu’il est important de le garder, il serre les fesses, ça se voit à sa tête, la gueule de travers. Nous, comme on est maintenant en intimité avec ce gars-là qu’est plus vraiment un client, un patient, mais pas encore tout à fait un copain. On le ramène à la boutique en le tenant chacune par un bras, tout pareil qu'à l’aller. Mais sans chanson des Beatles. Ou alors Come together sur Abbey Road. Juste, Come together...
Des Beatles, le dernier disque, Abbey Road...
Mac Cartney et ses pieds nus...
La pharmacienne nous accueille avec grand sourire. Elle opère comme un toréador au moment suprême. D’une main elle attrape le paquet et le serre, de l’autre elle prend la nuque du gars, elle l’amène et l’embrasse goulument comme dans Mash. Elle lui dit, la thérapeutique fait déjà effet, voyez votre bouche pue l’eucalyptus, vous êtes guéri : vous ne toussez déjà plus…
Le mec en est sur le cul que son mal de gorge ait pu être si vite soigné par un médicament administré si loin du lieu du délit.
La pharmacienne, qu'est une vraie rousse et de qui émane le fumet puissant de sa race, est fière de l'efficience de la thérapeutique. Elle dit au gars, c'est pas remboursé. Pas la peine de sortir la carte verte. Mais puisqu'on parle bourses. Mes deux prépas et moi on est OK pour règlement en espèce.
Espèces sonnantes et trébuchantes, surtout trébuchantes, enfin au moins trois fois, trois coups.
Sinon faudra envisager l'ablation.
Ce sera mort dans âme : personne n'aime à gâcher le bon matos.
Jpj, Palavas décembre 2013
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
tres drôle... cela m'a beaucoup plu. Bravo