Voisine

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Voisine Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-06-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Voisine
J’étais ta voisine et j’aimais bien ça.
J’aimais ça réellement très beaucoup, et même en sus vachement beaucoup.

Je te rencontrais surtout dans l’ascenseur et souvent, au matin, tu avais une baguette de pain chaud en main et le pain sentait bon et moi je matais tes fesses et, je ne savais pas pourquoi l’odeur du pain chaud faisait mouiller le gousset de ma petite culotte.
Comme qui dirait conséquence d’odeur de pain chaud. Va savoir comment ça se faisait...

Dans l’ascenseur, tes yeux étaient baissés, de timidité probablement assurément.
Les miens itou, étaient baissés. Mais moi, plus crûment, c’était pour mater ta braguette au zip gonflé de belle santé matinale, qu’ils l’étaient, mes yeux, baissés.

Ma main vibrait, comme pathologie de Parkinson, et se tendait, coudrière, vers la tige raide qui dessinait sous le velours du futal un relief saillant analogue à celui de la baguette festivale que tu tenais serrée contre toi, contre ton thorax.

J’étais voisine en retenue et, si je laissais ces matins-là, mes pensées vagabonder, jamais, je te le jure, je n’aurais osé ... mettre la main à ton paquet, pourtant si fort extrèmement attrayant.

Pourtant, dix fois ces mois derniers la cabine avait été vide d’autres voyageurs et j’avais eu velléité, à ces occasions, de bloquer le mécanisme d’un appui discret du coude sur le bouton ad hoc pour ensuite m’agenouiller, descendre le zip et t’enfourner, telle vestale fellatrice, à fond de gosier.

En deux mots, voisin, tu m’émouvais.
Mais comme j’étais fille sage je restais, comme une conne, sur mon quant-à-soi.

Tu le crois ?

Enfin, pourtant j’en voulais...

Tu m’en veux pas, voisin, d’être ainsi fille facile ?
Pas ma faute à moi si j’ai le cœur artichaut et les yeux mandarine.

Les filles tu sais, sont comme ça, elles. Nous on y peut rien si nos rêves de princes charmants nous mènent à chaque fois dans des turpitudes de sexe débridé. Nous, les grandes filles, on est bien honnêtes et c’est juste circonstance et instinct qui nous font ouvrir grand les cuisses et tirer les deux fesses du mâle qui nous empale pour le mener au plus profond de nous même.

Nous, les filles, dans ces moments-là, on pense des trucs bêtes comme Marie qui se fait baiser par Gabriel mais n’est coupable de rien vu qu’elle n’a pas vu venir la longue bite épaisse et dure de l’Archange. Sûr que l’Annonciation s’est faite dans le creux de l’oreille par derrière. Malin, Gabriel !
Je revois les tableaux renaissance, or et stupre, de choses coquines religieuses, les bondieuseries. Et on voit bien, au sourire épanoui de Marie, qu’elle prend son pied, raie culière ouverte aux invites et chants des chérubins.

Enfin, pour en revenir au thème de l’histoire que je veux vous raconter, moi j’étais la voisine d’un mec qu’avait l’air bien sous tous rapports et je me pourléchais en douce les babines en imaginant diverses approches.

Sûr que la pipe impromptue dans l’ascenseur bloqué entre troisième et quatrième avait un charme ... façon Cosmopolitan.

Mais moi, la voisine, mine de rien, j’avais un côté fleur bleue qui n’attendait qu’un pouce vert, complice, pour germer.
Aurait-il, ce grand gars, le doigt furtif mais déterminé qui écarte le gousset et plante direct au point G en caresse du charnu, appuyée, dans le mouillé.

Moi, j’étais grande fille, seins lourds sur le devant et chatte sauvage, poilue, touffeuse aux cent circonvolutions visqueuses, agitée de compulsions pour dire mon contentement en rythme saccadé.
Moi j’aimais les bras des garçons qui vous serrent qui vous aiment.

Enfin, tout ça pour vous dire que ce voisin était à mon goût et que je me régalais de bientôt sentir son poids lourd sur moi.
Comme un cheval mort aurait dit Johnny. Aque je t’aime.
Moi je pensais plutôt comme un mustang sauvage ... c’est plus sympa, non ? Bassin levé cambré à sa rencontre et cœur de pirate en palpitation avant l’ultime fulgurance.

Mon ventre était en attente, trempé.

Nous les filles, on bande pas comme les gars. En revanche on mouille à que c’est même pas croyable qu’on peut faire ça ...
Autant.

Ce soir-là, je t’avais rencontré au Carrefour Market, t’achetais des trucs pour bouffer. T’avais un sac marqué «un jour peut être» avec des dessins impressionnistes de fille floue en paysage de neige.
Moi j’ai tout de suite compris qu’on allait, ce soir, partager notre dîner. Et même plus si affinités.

Alors j’ai viré les saucisses Herta de ton caddy et j’ai glissé en place des trucs de cuisine thaïlandaise garantes de libido exacerbée.

À ton appart, on a tout d’abord filé sous la douche pendant que le souper mijotait au microonde.
T’étais mec simple et normal et as abaissé ton boxer avec le futal, d’un seul et même mouvement. Le bitos était modeste comme qui dirait en repos et je me suis collée nue contre toi.

Ta douche avait gros débit d’eaux chaudes et nous nous sommes mutuellement ensavonnés. Ta bouche était prégnante et violait ma bouche de langue active.

Soudain j’ai ressenti comme une visite, comme une part de toi qui s’immisçait en moi. Ton ventre était collé au mien et le mien l’était également à toi.

Voisin, mon ami, je suis ta voisine mais ceci suffit-il à faire de nous des amants ?

Moi, j’étais bien
Quand on est bien, normal, on n’a pas envie de changer...

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Texte coquin : Voisine
Histoire sexe : Une rose rouge
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