Vous cherchez une baby-sitter (ch12)
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-11-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vous cherchez une baby-sitter (ch12)
Les mois passent. Mai, Juin … Nina et Elodie se voient souvent. Philippe ne dit rien,
s’absente souvent les week-end, rentre tard le soir.
Nina se laisse porter, vit le présent sans se préoccuper d’avenir. Trop passive, Nina
? Oui, sans doute. C’est son caractère.
Au quotidien, avec Philippe, les non-dits commencent malgré tout à être pesants.
Et les vacances approchent, avec des obligations familiales pour Nina qui ira comme
tous les ans passer les deux premières semaines avec ses parents au bord du lac de
Biscarrosse, qui sera rejointe par Philippe ensuite.
Elodie travaille à Paris en juillet. Elle aussi devra aller voir ses parents fin
juillet.
Longue séparation à venir. Nina a pleuré, beaucoup, a fait promettre à Elodie de
venir la retrouver un week-end si elle trouvait une idée pour échapper à ses parents.
Lundi après-midi, elle a difficilement tiré derrière elle la poussette des jumeaux sur
la petite étendue de sable au bord du lac. Elle aurait préféré rester à l’ombre des
pins, mais son père avait pris de l’avance, avait déjà planté le grand parasol dans le
sable à quelques pas de la rive.
La mère de Nina suivait, une épaule chargée d’un grand sac, une glacière dans l’autre
main.
A une dizaine de mètres de l’endroit où son père s’est installé, Nina a vu Maxime et
Nathalie, allongés au soleil. Ils lui ont adressé un signe de tête auquel elle n’a pas
répondu.
Sa mère a déposé sac et glacière, et pendant que Nina étalait un grand plaid à l’ombre
du parasol pour y installer les bébés, elle est allée saluer le couple dont Nina et
eux avaient fait connaissance les jours précédant l’arrivée de Philippe. Le samedi
après-midi, il s’était étonné à grand renforts de « ça, alors ! » qu’ils aient fait
connaissance de sa famille avant son arrivée pour ce court week-end, les présentant
comme des collègues de travail et amis, se montrant ravi que le hasard les ait fait se
rencontrer si loin de Paris.
En quelques après-midis seulement et un week-end, sa mère s’était entichés d’eux, les
avait même invités à déjeuner le dimanche.
Bien sûr, avant l’arrivée de Philippe, elle si prude et à cheval sur les convenances,
avait critiqué Nathalie de s’exposer seins nus au soleil au bord du Lac, mais elle
était passé outre cet accroc aux bonnes mœurs depuis qu’ils s’étaient installés à côté
d’elle à la messe dominicale et depuis qu’elle avait appris qu’ils connaissaient son
gendre. Dès lors, ce ne pouvait plus être que des gens biens. Et puis ils étaient si
charmants et attentionnés, pour preuve les petits gâteaux qu’ils avaient tenus à
offrir.
Comment lui dire à quel point elle se trompait ? Depuis son arrivée une semaine plus
tôt, Nina et sa mère se parlaient à peine. Sa mère lui trouvait une mine épouvantable,
s’offusquait qu’elle se soit endormie le samedi soir dans la chambre des enfants au
lieu de rejoindre son mari qui venait pour un week-end. Elle se demandait aussi quelle
étrange lubie la poussait à téléphoner si souvent.
Pour couper court aux questions, Nina avait dit à sa mère que c’était à sa sœur
qu’elle téléphonait. Sa sœur, la fille reniée, celle dont on ne prononçait plus le nom
depuis longtemps, un mensonge dont elle savait qu’il mettrait immédiatement fin à
toute discussion, et évitait de lui causer un choc en lui disant qu’elle téléphonait
à la fille qu’elle aimait.
Il lui était plus facile aussi de ne rien lui dire à propos de Maxime et Nathalie :
comment lui annoncer que ces gens si charmants, étaient beaucoup plus que des amis
pour son gendre si parfait, et comment lui parler de la soirée qu’elle avait passée
avec eux ? Impensable !
Elle avait tout compris dimanche soir, dénoué tous les fils du piège.
Elle s’était remémoré tous les avertissements d’Elodie, ses mises en garde, ses
allusions aux goûts de Philippe, à ses absences. Elle était tellement sur son petit
nuage avec Elodie qu’elle n’avait rien compris. Elle avait cru à une sorte de jalousie
la poussant à dénigrer son mari, s’était même montrée agacée.
Aujourd’hui, elle en voulait à Elodie de ne pas avoir insisté, de ne pas avoir été
plus claire. Elle savait. Elle savait et n’avait rien dit.
Elle s’en voulait plus encore d’être tombée dans leur piège. Mais qu’est-ce qui lui
avait pris ?
Invités par sa mère, Maxime et Nathalie avaient déjeuné avec eux le dimanche midi. Ils
étaient allés à la plage ensemble l’après-midi, et sa mère avait tenu à ce qu’ils
partagent aussi leur repas du soir.
En partant, Nathalie avait oublié son châle sur le dossier d’une chaise de la
terrasse. Nina avait couru jusqu’au bout de la rue où ils s’étaient garés pour le lui
apporter et avait aperçu Philippe adossé à leur voiture entre eux deux.
Si elle avait su ou deviné, elle serait restée dans le noir au coin de la haie, aurait
fait demi-tour, mais elle était à cents lieues de se douter de quoi que ce soit.
Quelle idiote ! Tout lui paraissait tellement évident maintenant !
Elle n’avait réellement compris ce qui se passait qu’en arrivant tout près d’eux et
était restée bouche-bée devant la scène, trahissant sa présence d’un hoquet tant elle
avait été estomaquée.
Philippe et Maxime s’embrassaient à pleine bouche. Nathalie s’est retournée la
première sans pour autant lâcher le sexe de Philippe dont le pantalon ouvert baillait.
- Tiens donc, la jolie Nina qui nous rejoint !
Ce sourire qu’elle avait ! Et ce regard ! Pourtant Nina n’avait croisé son regard
qu’un bref instant, ne pouvant détacher ses yeux de la main de Nathalie qui
imperturbablement continuait à caresser son mari.
Philippe a voulu se détacher de Maxime, mais Nathalie l’en a empêché, d’un regard,
d’un « tsst tsst » et d’un signe de tête, avant de fixer à nouveau Nina :
- Tu veux participer, Nina ? Ce serait amusant, non ?
… et toujours sa main qui continuait à caresser le sexe de Philippe.
Nina avait jeté le châle sur le coffre de la voiture et avait fait demi-tour sans un
mot, s’était mise à courir vers la maison en dépassant l’angle de la haie.
Elle n’avait presque pas dormi de la nuit. Plusieurs fois elle avait voulu appeler
Elodie et chaque fois elle y renoncé. Quoi lui dire ? Il y avait tant de choses à lui
taire …
Elle se sentait totalement dépassée par la situation. Sa découverte de la nature des
relations de Philippe la plongeait dans un désarroi total. Au cours de sa nuit
d’insomnie, elle en était venue à se sentir coupable envers lui, s’accusant de ce
qu’il vivait. Parce qu’elle l’avait délaissé après la naissance des jumeaux. Parce que
dans les affres de l’insomnie elle nommait maintenant trahison sa relation avec
Elodie.
Parce qu’elle avait cédé si facilement surtout …
Toute la nuit, l’image du sourire de Nathalie, le mouvement ininterrompu de sa main,
le pantalon ouvert de Philippe, l’ont hantée, tout autant que le baiser entre les deux
hommes, tout autant que …
Plusieurs fois dans la matinée elle avait essayé d’appeler Elodie et n’avait eu que
son répondeur, raccrochant sans laisser de message.
Elle avait tant de reproches à l’esprit parce qu’elle savait et ne lui avait rien dit,
et elle se sentait si honteuse de sa propre conduite !
Philippe quant à lui n’avait montré aucun signe trahissant la moindre gêne ou un
quelconque embarras. Il s’était comporté jusqu’à son départ le lundi matin comme si
rien ne s’était passé.
Il savait ? Sans doute. Certainement. Mais oui, il savait ! Bien sûr. Ils lui avaient
dit. Il était complice !
Comme ils s’étaient joués d’elle !
C’était le lundi, cinq jours avant l’arrivée de Philippe pour le week-end …
… elle était assise dans dix centimètres d’eau à quelques mètres de la rive, un des
jumeaux sur chacun de ces genoux. Ils battaient de leurs pieds qui affleuraient l’eau
à chacune des toutes petites ondulations de l’eau tiède du lac et riaient aux éclats.
Le bob de Jonathan était tombé à l’eau sans qu’elle puisse le retenir, encombrée
qu’elle était de contenir les ébats des bébés de ses deux bras.
Une jeune femme s’était approchée, le bob à la main et l’avait remis sur la tête du
bébé, s’était agenouillée à côté de Nina :
- Oh qu’ils sont mignons ces bouts’d’choux ! Ils ont quel âge ?
- Sept mois.
- Et ils aiment l’eau, ces voyous, hein ? Je peux ?
Elle a tendu les bras, prenant Jérémy dans ses bras pour lui faire un gros baiser sur
la joue, pendant que Nina, un bras enfin libre, arrangeait le bob sur la tête de
Jonathan.
La jeune femme soulevait Jérémy très haut, bras tendus, puis l’abaissait lui faisant
toucher l’eau de ses pieds battants. Il riait aux éclats.
- Je peux l’assoir dans l’eau ?
- Oh, allez-y ! Ils adorent l’eau !
Après avoir joué avec les bébés, elle avait raccompagné Nina jusqu’au plaid étalé à
l’ombre d’un pin et salué d’une poignée de main les parents de Nina, avant de revenir
vers elle, s’occupant d’un bébé pendant que Nina changeait l’autre. Elle était restée
avec elle un moment, assise sur un coin du plaid, jusqu’à ce que Nina les installent
dans leurs couffins pour une sieste. Elle était sympathique, agréable, plaisantait.
Elle était là aussi le lendemain, leur avait présenté son mari.
Dans l’après-midi, leurs draps de plage installés côte-à-côte, elles avaient parlé
lecture et chiffon. Nina trouvait très sympathique cette jolie jeune femme blonde,
d’autant plus sympathique que sa mère ne s’était pas privée la veille au soir de la
critiquer parce qu’elle était seins nus, ce qu’elle trouvait tout à fait déplacé dans
l’ambiance familiale du bord du lac.
Profitant que sa mère surveillait les enfants, Nina s’était allongée au soleil et
s’était assoupie.
Le contact d’une main fraîche dans son dos l’avait réveillée en sursaut.
- Tu vas attraper un coup de soleil ! ce serait dommage d’abîmer une si belle
peau !
En se redressant et en tournant la tête, Nina avait aperçu sa mère, tenant les jumeaux
sur ses genoux, vite disparue et masquée par les deux jambes dorées de Nathalie qui
s’agenouillait près elle :
- Ne bouge pas, je m’occupe de toi.
Elle avait soulevé les cheveux de Nina pour défaire le nœud qui maintenait le soutien-
gorge de son maillot de bain dans son cou, puis le second nœud l’attachant dans son
dos. Nina n’avait pas eu un mot pour protester.
A plusieurs reprises, en appliquant la crème solaire sur ses reins, Nathalie avait
franchement glissé la main sous le maillot de Nina, lui caressant les fesses au
prétexte d’étaler la crème solaire.
Là non plus, Nina n’avait pas protesté, se contentant de vérifier d’un rapide coup
d’œil autour d’elle que personne, sa mère surtout, ne faisait attention aux gestes
déplacés de Nathalie, qui s’était penchée à son oreille :
- Très joli cul, Nina, bien ferme, j’aime ça ! On croirait jamais que tu as a
accouché il y a moins d’un an !
Nina s’était laissée faire, avait ri de la crudité du compliment, surprise, un peu
honteuse, un peu, de trouver agréable ces mains sur sa peau.
Nathalie s’était redressée, riant en constatant la couleur cramoisie des joues de
Nina, qui n’avait rien à voir avec le soleil.
Elle ne s’était pas rendormie, malgré sa fatigue, quand Nathalie avait posé une main
sur son épaule une heure plus tard :
- Tu viens te baigner ?
Nina s’était légèrement soulevée et avait glissé les bras dans son dos pour renouer
les cordons de son soutien-gorge.
Nathalie lui avait donné une petite tape sur les mains, et avec un grand sourire,
avait dégagé le mince morceau de tissu de sous son torse, puis l’avait jeté vers la
couverture où la mère de Nina jouait avec les jumeaux :
- N’est-ce pas Solange, qu’elle n’en a pas besoin ?
Le sourire pincé ponctué d’un haussement d’épaules de sa mère l’avait incité à la
provocation. Elle avait masqué son sourire et s’était redressée en protégeant ses
seins nus d’un bras.
Nathalie l’avait aidée à se relever d’une traction de bras puis entraînée vers l’eau
en passant un bras autour de ses hanches :
- Tu as tort de les cacher, ils sont beaux tes seins ! Et ces tétons dressés,
mmm … très sexy !
Le lendemain, Nathalie avait passé plus de temps à discuter avec ses parents qu’avec
elle, et quand elle avait proposé à Nina d’aller à la mer avec eux, la mère de Nina
l’avait encouragée à les y accompagner avant même qu’elle-même ne réponde, disant
qu’elle serait ravie de s’occuper des enfants.
Elle connaissait ce coin de plage. Elle savait où ils l’amenaient.
- Eh, Nathalie … je sais où on va …
- Alors ?
- Non, rien … Mais j’ai jamais fait ça ! t’aurais pu m’en parler avant …
- Tu te serais dégonflée !
- Mmm …
Maxime marchait loin devant, bifurquait vers la dune. Nathalie a passé un bras autour
de la taille de Nina :
- Ça te gêne tant que ça de montrer tes fesses ? Je suis sûre qu’elles sont
sublimes !
- Et ce soir elles seront toutes rouges !
- T’inquiète pas ! Je te mettrai de la crème toutes les cinq minutes ! Et j’ai
les mains douces !
- Je sais …
Nina se souvenait fort bien de la première fois où Nathalie avait enduit son dos au
bord du lac, du glissement de sa main sous son maillot et de l’effet que cela avait
produit sur elle. Elle avait été surprise que son corps réagisse aussi vite, comme il
n’avait réagi jusqu’alors qu’aux caresses d’Elodie.
Maxime était déjà installé lorsqu’elles l’ont rejoint, nu au pied de son drap de bain
en train de s’enduire d’huile solaire.
Nina est restée un instant figée à le regarder avant de détourner le regard.
- Eh ben ! t’as jamais vu un mec à poil ?
Nathalie riait en la bousculant :
- Tu veux lui en mettre dans le dos ? il aimerait sûrement !
- … euh … non … non, je te laisse faire.
Elle a tourné le dos à Maxime, a installé son drap de bain et s’est assise dessus pour
enlever son short et son t-shirt, dégrafer son soutien-gorge. Elle a lentement sorti
de son sac son magazine et sa crème solaire, dont elle a commencé à s’enduire les
jambes et les bras.
Cachée derrière ses lunettes de soleil, elle ne pouvait s’empêcher de jeter de
fréquents coups d’œil vers Nathalie, déjà nue, qui debout derrière Maxime, lui étalait
de l’huile sur le dos, sur les fesses et les jambes, puis s’agenouillait devant lui
pour aussi lui enduire le ventre et les cuisses, levait les yeux vers Nina pour lui
sourire et capter son regard avant de verser de l’huile sur son sexe et de le prendre
dans sa main.
Nina ne s’est pas détournée, a regardé Nathalie s’appliquer, trop longtemps, sur le
sexe et les testicules de Maxime enfermés dans un anneau de métal blanc qui brillait
au soleil et mettait son sexe nu en évidence, le rendait plus saillant, si différent
de celui de Philippe, si épais, et ce bijou … elle n’arrivait pas à en détourner les
yeux.
Il se redressait lentement sous la caresse quand Nathalie s’est interrompue pour
ramper à genoux vers Nina :
- A ton tour ! j’ai déjà les mains grasses. Tu préfères ta crème ou de l’huile,
comme lui ?
Elle a suivi un instant le regard de Nina, toujours fixé sur le sexe de Maxime, s’est
retournée vers elle en riant :
- Ouais, il aime bien ! Les hommes ne peuvent pas cacher leurs émois ! T’as vu ?
Je l’épile, j’aime bien ! Pas toi ? Bon, tu l’enlèves ce maillot ?
Nina a fait glisser le maillot sur ses jambes en se contorsionnant sur sa serviette et
très vite s’est mise à plat ventre, en appui sur un coude, tendant sa crème solaire à
Nathalie dans son dos avant de s’allonger en reposant sa joue sur ses mains jointes
devant elle.
Nathalie s’est assise à califourchon sur ses cuisses pour étaler la crème solaire sur
ses épaules et son dos, s’est reculée sur les mollets de Nina pour l’étaler sur ses
fesses.
Elle s’était déjà attardée de doigts caressants sur ses seins écrasés sous son torse,
elle a aussi pris son temps pour enduire ses fesses, glissant fréquemment la tranche
de la main entre les fesses que Nina contractaient en riant.
Nina reconnaissait les gestes : ceux d’Elodie. Elle se sentait réagir, un peu honteuse
d’être si sensible à ce qu’elle reconnaissait comme étant une caresse et plus du tout
une simple application de crème. Elle s’est un instant redressée pour jeter un coup
d’œil vers Nathalie en abaissant ses lunettes sur son nez, lui adressant une mimique
pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas dupe.
Nathalie s’est déplacée pour s’agenouiller à côté d’elle en posant un baiser sur son
épaule.
Nina avait constaté que Maxime avait disparu, sans doute pour aller se baigner. Parce
qu’elles étaient seules ? Parce qu’elle pensait que rien ne pourrait se passer sur la
plage ? Elle n’a pas résisté bien longtemps à la traction de Nathalie sur une de ses
jambes, la rapprochant de ses genoux.
Nathalie a étalé une longue traînée fraîche de crème solaire sur les cuisses
légèrement ouvertes et a repris son massage, remontant toujours plus haut entre ses
jambes, tout en frôlements.
Nina l’a laissée faire un moment, savourant, et n’a refermé les cuisses qu’en sentant
un doigt plus direct remonter plus franchement entre les lèvres de son sexe.
- Déjà ? Je sais que tu aimes, pourtant !
Elle s’est penchée pour un baiser dans le cou de Nina et lui murmurer à l’oreille :
- Dis pas le contraire, toi non plus tu peux pas mentir ! T’aimes pas les
caresses ? Je te plais pas ?
Nina était vraiment très troublée. Curieusement, ce n’était pas à Elodie qu’elle avait
pensé en refusant la caresse de Nathalie mais à Philippe, et c’est ce constat qui a
déclenché son rire, plus que les mots de Nathalie, et c’est sans réfléchir qu’elle a
lâché :
- J’aime bien, mais pas ici !
- Ah ! Parce que tu crois que quelqu’un fait attention à nous ? Mais bon, je
choisirai mieux mon moment la prochaine fois !
Nathalie a forcé le passage entre les jambes de Nina d’une main pour prendre ses
lèvres à pleines mains et se retirer tout aussi vite, en riant de voir Nina s’agiter
de droite à gauche pour se dégager :
- Oh oui, bouge encore comme ça ! J’adore !
Nathalie lui a claqué les fesses :
- N’empêche, t’es aussi mouillée que moi !
Nina s’est soulevée sur les coudes pour regarder Nathalie, l’a vue agenouillée. Elle
se caressait.
- Arrête … Nathalie, arrête …
- C’est ta faute … je suis pas comme ça d’habitude … t’es belle, tu sais …
Nina s’est remise à plat ventre et a tourné le visage de l’autre côté. Elle guettait
malgré tout le petit bruit humide à côté d’elle.
Elle avait entendu Maxime revenir et s’installer, avait mis très longtemps à décider
de se retourner malgré la brûlure du soleil dans son dos, s’était finalement assise en
serrant ses jambes repliées entre ses bras. Elle les avait regardé échanger des passes
de volley-ball à quelques mètres d’elle, déclinant l’invitation à les rejoindre. Elle
regardait les corps nus comme elle craignait qu’on ne la regarde elle. C’était surtout
Maxime qu’elle regardait. A part Philippe, elle n’avait jamais eu l’occasion de voir
un homme nu d’aussi près et son regard était irrésistiblement attiré sur son sexe.
Bien cachée derrière ses lunettes noires, en faisant semblant de lire son magazine,
elle ne pouvait s’empêcher de comparer son anatomie avec celle de Philippe,
comparaison très peu flatteuse pour son mari.
Ils s’étaient baignés. Elle avait adopté une attitude décontractée, très éloignée de
ce qu’elle ressentait, troublée de sa nudité exposée.
Dans l’eau, sur la plage, Nathalie ne perdait jamais une occasion de la prendre par la
taille, de frôler un sein ou d’effleurer ses fesses d’une caresse, la maintenant dans
un état permanent à la fois de gêne et d’excitation.
Nina se sentait … bien ! Depuis combien de temps ça ne lui était pas arrivé ? Elodie,
et … Elodie ! Personne ne s’était vraiment intéressé à elle, ou elle n’avait rien vu.
En terminale ? peut-être ? Ce garçon blond qui s’appelait … mais non. Il y avait
Philippe, déjà …
Nathalie. Et Maxime … Avec ce gros anneau qui enfermait son sexe et … ses couilles !
ses couilles ! ça elle était sûre, jamais elle n’avait prononcé ce mot-là à haute voix
! ses grosses couilles ! et sa grosse queue !
Elle se traitait de folle, de malade, de gamine hystérique … et elle regardait, se
cachait derrière ses grandes lunettes de soleil pour regarder. Comparé à son mari, il
était si …
Elle avait chaud ! Nathalie lui avait remis de l’huile solaire à Maxime après leur
bain. Nina faisait semblant de lire et ne quittait pas des yeux un instant cette main
qui montait, descendait, serrait … Elodie, Elodie, au secours !
Ils sont rentrés. Ils l’ont invitée à partager leur dîner.
- Mais vas-y donc, chérie, voyons, ne te fais pas prier !
Elle n’avait pas eu l’intention de refuser, mais était un peu vexée que sa mère prenne
les devants :
- D’accord, je prends une douche et j’arrive !
- Tu auras le temps chez nous pendant qu’on préparera le repas, prends juste de
quoi te changer ! On vous la ramène de bonne heure, promis !
Il y avait au sous-sol de leur villa une grande salle carrelée isolée par un mur de
briques de verre, une douche à l’italienne géante. Elle y était allée la première.
Elle avait à peine commencé à se savonner quand Nathalie l’avait rejointe, bientôt
rejointe elle-même par Maxime.
Nathalie s’était agenouillée devant Maxime pour lui enlever son anneau avec une petite
clé, lui en avait mis un autre qui entourait seulement ses testicules, qui semblait
lourd, les étirait vers le bas.
- J’aime bien ce bijou aussi, qu’est-ce que tu en penses ?
Nina est restée muette, médusée par la scène. Tout cela était tellement surréaliste !
Nathalie a pris sa main, l’a attirée vers elle, tirant sur sa main pour qu’elle
s’agenouille à côté d’elle :
- C’est lourd, tu sais ! mais il a l’habitude ! je lui en mets des plus lourds,
parfois ! soupèse ! tu vas voir !
Nina était sans réaction, extérieure à ce qui se passait, c’était trop, beaucoup trop
pour elle. Elle se répétait « … c’est pas moi ! C’est pas moi dans cette douche !
qu’est-ce-que je fais ici ? je suis pas comme ça … », sa main guidée par la main de
Nathalie, elle soupesait les testicules au creux de sa main, les soulevait, refermait
ses doigts dessus « … c’est pas moi, c’est pas à moi que ça arrive … que c’est lourd,
et chaud … doux, c’est doux sous mes doigts … c’est … »
Dans son dos, Nathalie a glissé une main entre ses jambes, pinçant et roulant entre
ses doigts les lèvres de son sexe. Elle lui a fait mal, elle s’en souvient, et c’était
bon. Elle se souvient aussi qu’elle a résisté quand elle l’a poussée vers le sexe de
Maxime d’une main dans son cou, qu’elle s’est détournée, a posé la main sur la verge
et l’a senti durcir, durcir, et se dresser. Il s’est caressé, a joui sous l’eau de la
douche qui transformait les jets de sperme en filaments blancs un peu collants qui
glissaient lentement sur les doigts serrés de Nina.
Maxime avait quitté la douche le premier. Nathalie l’avait lavée, l’avait embrassée.
Elle s’était rhabillée dans un état second.
C’est Maxime qui avait préparé les grillades et les avait servies. Lui, était resté
nu. Elle a bu. La vodka glacée qu’on lui a servie, puis du vin rouge, une coupe de
Champagne. Trop. Beaucoup trop pour elle qui ne buvait jamais. Elle a ri quand
Nathalie lui a dénudé les seins au bord de la piscine et l’a entraînée dans le salon.
Les doigts mêlés aux doigts de Nathalie, elle s’est agenouillée sur le canapé à cheval
sur ses cuisses. Nathalie embrassait ses seins. Elle a voulu s’échapper quand Maxime a
relevé sa robe et abaissé son slip. Nathalie la tenait dans ses bras et l’embrassait.
Il s’est introduit elle d’un seul coup de reins, bougeant très vite, la tenant
durement aux hanches.
Elle avait le souffle coupé.
Nathalie pétrissait ses seins à pleins doigts.
Il se s’arrêtait pas, continuait de longs coups de reins, trop forts, lui faisait mal.
Mal dans son ventre. Mal de ses mains sur ses hanches.
Et malgré tout elle sentait le plaisir venir, sentait l’orgasme proche quand il s’est
retiré aussi brusquement qu’il l’avait pénétrée.
Nathalie la serrait contre elle, malaxant un sein de doigts durs :
- Tu allais jouir Nina. Je l’ai vu dans tes yeux. Dis-le ! dis que tu veux
encore ! Dis-le !
- Oui ! … NOOON !
Maxime venait de pousser son sexe au creux de ses reins.
Elle avait refusé le vendredi une nouvelle invitation à les accompagner à la plage.
C’est le samedi où il était venu pour le week-end que Philippe avait présenté Maxime
comme un de ses collègues de travail, en se félicitant de les retrouver sur leur lieu
de vacances et de s’apercevoir qu’ils s’étaient liés d’amitié avec Nina.
Quelle comédie ! Comme ils avaient dus s’amuser à la berner !
Le dimanche soir, après avoir surpris Philippe avec Maxime et Nathalie, elle s’était
réfugiée dans la chambre des enfants où elle avait passé une nuit sans sommeil, hanté
par les images de la soirée. Elle avait une mine épouvantable le lendemain matin au
petit-déjeuner. Philippe, lui, ne montrait aucun signe d’embarras en attendant le taxi
qui devait l’amener à l’aéroport de Mérignac d’où il prenait l’avion de Paris pour sa
dernière semaine de travail. Il l’a embrassée, lui a même proposé de l’accompagner
jusqu’à Bordeaux pour passer plus de temps avec elle, comédie destinée à ses parents
qui le plaignait de devoir reprendre le travail alors que son épouse se prélasserait
au soleil avec ses amis.
C’est au moment du départ qu’il lui a asséné un nouveau coup :
- Ah, chérie, j’allais oublier ! Nathalie et Maxime t’invitent à dîner ce soir,
ils passeront te prendre en fin d’après-midi !
- Non ! Je n’irai pas !
Son ton catégorique et emporté a fait réagir sa mère :
- Allons Nina ! C’est très gentil de leur part ! et ils sont charmants !
Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Philippe a passé un bras sur ses épaules :
- Voyons chérie, c’est un collègue, ne soit pas sotte ! Ils ne veulent que te
distraire. Tu iras, n’est-ce pas ? Je vous laisse la convaincre, belle-maman, mon taxi
est là.
Il la tenait par la taille en allant vers son taxi, l’a prise dans ses bras pour lui
parler à l’oreille :
- Tu iras, Nina, tu ne voudrais tout de même pas que tes parents se posent des
questions auxquelles je t’assure qu’il me serait pénible de répondre … très pénible …
... fini ? Non … quelques images encore …
Je vous ai dit ? Je crois que oui : parfois je ne suis pas de très bonne humeur, je
regarde autrement.
C’est moins drôle ?
A bientôt …
s’absente souvent les week-end, rentre tard le soir.
Nina se laisse porter, vit le présent sans se préoccuper d’avenir. Trop passive, Nina
? Oui, sans doute. C’est son caractère.
Au quotidien, avec Philippe, les non-dits commencent malgré tout à être pesants.
Et les vacances approchent, avec des obligations familiales pour Nina qui ira comme
tous les ans passer les deux premières semaines avec ses parents au bord du lac de
Biscarrosse, qui sera rejointe par Philippe ensuite.
Elodie travaille à Paris en juillet. Elle aussi devra aller voir ses parents fin
juillet.
Longue séparation à venir. Nina a pleuré, beaucoup, a fait promettre à Elodie de
venir la retrouver un week-end si elle trouvait une idée pour échapper à ses parents.
Lundi après-midi, elle a difficilement tiré derrière elle la poussette des jumeaux sur
la petite étendue de sable au bord du lac. Elle aurait préféré rester à l’ombre des
pins, mais son père avait pris de l’avance, avait déjà planté le grand parasol dans le
sable à quelques pas de la rive.
La mère de Nina suivait, une épaule chargée d’un grand sac, une glacière dans l’autre
main.
A une dizaine de mètres de l’endroit où son père s’est installé, Nina a vu Maxime et
Nathalie, allongés au soleil. Ils lui ont adressé un signe de tête auquel elle n’a pas
répondu.
Sa mère a déposé sac et glacière, et pendant que Nina étalait un grand plaid à l’ombre
du parasol pour y installer les bébés, elle est allée saluer le couple dont Nina et
eux avaient fait connaissance les jours précédant l’arrivée de Philippe. Le samedi
après-midi, il s’était étonné à grand renforts de « ça, alors ! » qu’ils aient fait
connaissance de sa famille avant son arrivée pour ce court week-end, les présentant
comme des collègues de travail et amis, se montrant ravi que le hasard les ait fait se
rencontrer si loin de Paris.
En quelques après-midis seulement et un week-end, sa mère s’était entichés d’eux, les
avait même invités à déjeuner le dimanche.
Bien sûr, avant l’arrivée de Philippe, elle si prude et à cheval sur les convenances,
avait critiqué Nathalie de s’exposer seins nus au soleil au bord du Lac, mais elle
était passé outre cet accroc aux bonnes mœurs depuis qu’ils s’étaient installés à côté
d’elle à la messe dominicale et depuis qu’elle avait appris qu’ils connaissaient son
gendre. Dès lors, ce ne pouvait plus être que des gens biens. Et puis ils étaient si
charmants et attentionnés, pour preuve les petits gâteaux qu’ils avaient tenus à
offrir.
Comment lui dire à quel point elle se trompait ? Depuis son arrivée une semaine plus
tôt, Nina et sa mère se parlaient à peine. Sa mère lui trouvait une mine épouvantable,
s’offusquait qu’elle se soit endormie le samedi soir dans la chambre des enfants au
lieu de rejoindre son mari qui venait pour un week-end. Elle se demandait aussi quelle
étrange lubie la poussait à téléphoner si souvent.
Pour couper court aux questions, Nina avait dit à sa mère que c’était à sa sœur
qu’elle téléphonait. Sa sœur, la fille reniée, celle dont on ne prononçait plus le nom
depuis longtemps, un mensonge dont elle savait qu’il mettrait immédiatement fin à
toute discussion, et évitait de lui causer un choc en lui disant qu’elle téléphonait
à la fille qu’elle aimait.
Il lui était plus facile aussi de ne rien lui dire à propos de Maxime et Nathalie :
comment lui annoncer que ces gens si charmants, étaient beaucoup plus que des amis
pour son gendre si parfait, et comment lui parler de la soirée qu’elle avait passée
avec eux ? Impensable !
Elle avait tout compris dimanche soir, dénoué tous les fils du piège.
Elle s’était remémoré tous les avertissements d’Elodie, ses mises en garde, ses
allusions aux goûts de Philippe, à ses absences. Elle était tellement sur son petit
nuage avec Elodie qu’elle n’avait rien compris. Elle avait cru à une sorte de jalousie
la poussant à dénigrer son mari, s’était même montrée agacée.
Aujourd’hui, elle en voulait à Elodie de ne pas avoir insisté, de ne pas avoir été
plus claire. Elle savait. Elle savait et n’avait rien dit.
Elle s’en voulait plus encore d’être tombée dans leur piège. Mais qu’est-ce qui lui
avait pris ?
Invités par sa mère, Maxime et Nathalie avaient déjeuné avec eux le dimanche midi. Ils
étaient allés à la plage ensemble l’après-midi, et sa mère avait tenu à ce qu’ils
partagent aussi leur repas du soir.
En partant, Nathalie avait oublié son châle sur le dossier d’une chaise de la
terrasse. Nina avait couru jusqu’au bout de la rue où ils s’étaient garés pour le lui
apporter et avait aperçu Philippe adossé à leur voiture entre eux deux.
Si elle avait su ou deviné, elle serait restée dans le noir au coin de la haie, aurait
fait demi-tour, mais elle était à cents lieues de se douter de quoi que ce soit.
Quelle idiote ! Tout lui paraissait tellement évident maintenant !
Elle n’avait réellement compris ce qui se passait qu’en arrivant tout près d’eux et
était restée bouche-bée devant la scène, trahissant sa présence d’un hoquet tant elle
avait été estomaquée.
Philippe et Maxime s’embrassaient à pleine bouche. Nathalie s’est retournée la
première sans pour autant lâcher le sexe de Philippe dont le pantalon ouvert baillait.
- Tiens donc, la jolie Nina qui nous rejoint !
Ce sourire qu’elle avait ! Et ce regard ! Pourtant Nina n’avait croisé son regard
qu’un bref instant, ne pouvant détacher ses yeux de la main de Nathalie qui
imperturbablement continuait à caresser son mari.
Philippe a voulu se détacher de Maxime, mais Nathalie l’en a empêché, d’un regard,
d’un « tsst tsst » et d’un signe de tête, avant de fixer à nouveau Nina :
- Tu veux participer, Nina ? Ce serait amusant, non ?
… et toujours sa main qui continuait à caresser le sexe de Philippe.
Nina avait jeté le châle sur le coffre de la voiture et avait fait demi-tour sans un
mot, s’était mise à courir vers la maison en dépassant l’angle de la haie.
Elle n’avait presque pas dormi de la nuit. Plusieurs fois elle avait voulu appeler
Elodie et chaque fois elle y renoncé. Quoi lui dire ? Il y avait tant de choses à lui
taire …
Elle se sentait totalement dépassée par la situation. Sa découverte de la nature des
relations de Philippe la plongeait dans un désarroi total. Au cours de sa nuit
d’insomnie, elle en était venue à se sentir coupable envers lui, s’accusant de ce
qu’il vivait. Parce qu’elle l’avait délaissé après la naissance des jumeaux. Parce que
dans les affres de l’insomnie elle nommait maintenant trahison sa relation avec
Elodie.
Parce qu’elle avait cédé si facilement surtout …
Toute la nuit, l’image du sourire de Nathalie, le mouvement ininterrompu de sa main,
le pantalon ouvert de Philippe, l’ont hantée, tout autant que le baiser entre les deux
hommes, tout autant que …
Plusieurs fois dans la matinée elle avait essayé d’appeler Elodie et n’avait eu que
son répondeur, raccrochant sans laisser de message.
Elle avait tant de reproches à l’esprit parce qu’elle savait et ne lui avait rien dit,
et elle se sentait si honteuse de sa propre conduite !
Philippe quant à lui n’avait montré aucun signe trahissant la moindre gêne ou un
quelconque embarras. Il s’était comporté jusqu’à son départ le lundi matin comme si
rien ne s’était passé.
Il savait ? Sans doute. Certainement. Mais oui, il savait ! Bien sûr. Ils lui avaient
dit. Il était complice !
Comme ils s’étaient joués d’elle !
C’était le lundi, cinq jours avant l’arrivée de Philippe pour le week-end …
… elle était assise dans dix centimètres d’eau à quelques mètres de la rive, un des
jumeaux sur chacun de ces genoux. Ils battaient de leurs pieds qui affleuraient l’eau
à chacune des toutes petites ondulations de l’eau tiède du lac et riaient aux éclats.
Le bob de Jonathan était tombé à l’eau sans qu’elle puisse le retenir, encombrée
qu’elle était de contenir les ébats des bébés de ses deux bras.
Une jeune femme s’était approchée, le bob à la main et l’avait remis sur la tête du
bébé, s’était agenouillée à côté de Nina :
- Oh qu’ils sont mignons ces bouts’d’choux ! Ils ont quel âge ?
- Sept mois.
- Et ils aiment l’eau, ces voyous, hein ? Je peux ?
Elle a tendu les bras, prenant Jérémy dans ses bras pour lui faire un gros baiser sur
la joue, pendant que Nina, un bras enfin libre, arrangeait le bob sur la tête de
Jonathan.
La jeune femme soulevait Jérémy très haut, bras tendus, puis l’abaissait lui faisant
toucher l’eau de ses pieds battants. Il riait aux éclats.
- Je peux l’assoir dans l’eau ?
- Oh, allez-y ! Ils adorent l’eau !
Après avoir joué avec les bébés, elle avait raccompagné Nina jusqu’au plaid étalé à
l’ombre d’un pin et salué d’une poignée de main les parents de Nina, avant de revenir
vers elle, s’occupant d’un bébé pendant que Nina changeait l’autre. Elle était restée
avec elle un moment, assise sur un coin du plaid, jusqu’à ce que Nina les installent
dans leurs couffins pour une sieste. Elle était sympathique, agréable, plaisantait.
Elle était là aussi le lendemain, leur avait présenté son mari.
Dans l’après-midi, leurs draps de plage installés côte-à-côte, elles avaient parlé
lecture et chiffon. Nina trouvait très sympathique cette jolie jeune femme blonde,
d’autant plus sympathique que sa mère ne s’était pas privée la veille au soir de la
critiquer parce qu’elle était seins nus, ce qu’elle trouvait tout à fait déplacé dans
l’ambiance familiale du bord du lac.
Profitant que sa mère surveillait les enfants, Nina s’était allongée au soleil et
s’était assoupie.
Le contact d’une main fraîche dans son dos l’avait réveillée en sursaut.
- Tu vas attraper un coup de soleil ! ce serait dommage d’abîmer une si belle
peau !
En se redressant et en tournant la tête, Nina avait aperçu sa mère, tenant les jumeaux
sur ses genoux, vite disparue et masquée par les deux jambes dorées de Nathalie qui
s’agenouillait près elle :
- Ne bouge pas, je m’occupe de toi.
Elle avait soulevé les cheveux de Nina pour défaire le nœud qui maintenait le soutien-
gorge de son maillot de bain dans son cou, puis le second nœud l’attachant dans son
dos. Nina n’avait pas eu un mot pour protester.
A plusieurs reprises, en appliquant la crème solaire sur ses reins, Nathalie avait
franchement glissé la main sous le maillot de Nina, lui caressant les fesses au
prétexte d’étaler la crème solaire.
Là non plus, Nina n’avait pas protesté, se contentant de vérifier d’un rapide coup
d’œil autour d’elle que personne, sa mère surtout, ne faisait attention aux gestes
déplacés de Nathalie, qui s’était penchée à son oreille :
- Très joli cul, Nina, bien ferme, j’aime ça ! On croirait jamais que tu as a
accouché il y a moins d’un an !
Nina s’était laissée faire, avait ri de la crudité du compliment, surprise, un peu
honteuse, un peu, de trouver agréable ces mains sur sa peau.
Nathalie s’était redressée, riant en constatant la couleur cramoisie des joues de
Nina, qui n’avait rien à voir avec le soleil.
Elle ne s’était pas rendormie, malgré sa fatigue, quand Nathalie avait posé une main
sur son épaule une heure plus tard :
- Tu viens te baigner ?
Nina s’était légèrement soulevée et avait glissé les bras dans son dos pour renouer
les cordons de son soutien-gorge.
Nathalie lui avait donné une petite tape sur les mains, et avec un grand sourire,
avait dégagé le mince morceau de tissu de sous son torse, puis l’avait jeté vers la
couverture où la mère de Nina jouait avec les jumeaux :
- N’est-ce pas Solange, qu’elle n’en a pas besoin ?
Le sourire pincé ponctué d’un haussement d’épaules de sa mère l’avait incité à la
provocation. Elle avait masqué son sourire et s’était redressée en protégeant ses
seins nus d’un bras.
Nathalie l’avait aidée à se relever d’une traction de bras puis entraînée vers l’eau
en passant un bras autour de ses hanches :
- Tu as tort de les cacher, ils sont beaux tes seins ! Et ces tétons dressés,
mmm … très sexy !
Le lendemain, Nathalie avait passé plus de temps à discuter avec ses parents qu’avec
elle, et quand elle avait proposé à Nina d’aller à la mer avec eux, la mère de Nina
l’avait encouragée à les y accompagner avant même qu’elle-même ne réponde, disant
qu’elle serait ravie de s’occuper des enfants.
Elle connaissait ce coin de plage. Elle savait où ils l’amenaient.
- Eh, Nathalie … je sais où on va …
- Alors ?
- Non, rien … Mais j’ai jamais fait ça ! t’aurais pu m’en parler avant …
- Tu te serais dégonflée !
- Mmm …
Maxime marchait loin devant, bifurquait vers la dune. Nathalie a passé un bras autour
de la taille de Nina :
- Ça te gêne tant que ça de montrer tes fesses ? Je suis sûre qu’elles sont
sublimes !
- Et ce soir elles seront toutes rouges !
- T’inquiète pas ! Je te mettrai de la crème toutes les cinq minutes ! Et j’ai
les mains douces !
- Je sais …
Nina se souvenait fort bien de la première fois où Nathalie avait enduit son dos au
bord du lac, du glissement de sa main sous son maillot et de l’effet que cela avait
produit sur elle. Elle avait été surprise que son corps réagisse aussi vite, comme il
n’avait réagi jusqu’alors qu’aux caresses d’Elodie.
Maxime était déjà installé lorsqu’elles l’ont rejoint, nu au pied de son drap de bain
en train de s’enduire d’huile solaire.
Nina est restée un instant figée à le regarder avant de détourner le regard.
- Eh ben ! t’as jamais vu un mec à poil ?
Nathalie riait en la bousculant :
- Tu veux lui en mettre dans le dos ? il aimerait sûrement !
- … euh … non … non, je te laisse faire.
Elle a tourné le dos à Maxime, a installé son drap de bain et s’est assise dessus pour
enlever son short et son t-shirt, dégrafer son soutien-gorge. Elle a lentement sorti
de son sac son magazine et sa crème solaire, dont elle a commencé à s’enduire les
jambes et les bras.
Cachée derrière ses lunettes de soleil, elle ne pouvait s’empêcher de jeter de
fréquents coups d’œil vers Nathalie, déjà nue, qui debout derrière Maxime, lui étalait
de l’huile sur le dos, sur les fesses et les jambes, puis s’agenouillait devant lui
pour aussi lui enduire le ventre et les cuisses, levait les yeux vers Nina pour lui
sourire et capter son regard avant de verser de l’huile sur son sexe et de le prendre
dans sa main.
Nina ne s’est pas détournée, a regardé Nathalie s’appliquer, trop longtemps, sur le
sexe et les testicules de Maxime enfermés dans un anneau de métal blanc qui brillait
au soleil et mettait son sexe nu en évidence, le rendait plus saillant, si différent
de celui de Philippe, si épais, et ce bijou … elle n’arrivait pas à en détourner les
yeux.
Il se redressait lentement sous la caresse quand Nathalie s’est interrompue pour
ramper à genoux vers Nina :
- A ton tour ! j’ai déjà les mains grasses. Tu préfères ta crème ou de l’huile,
comme lui ?
Elle a suivi un instant le regard de Nina, toujours fixé sur le sexe de Maxime, s’est
retournée vers elle en riant :
- Ouais, il aime bien ! Les hommes ne peuvent pas cacher leurs émois ! T’as vu ?
Je l’épile, j’aime bien ! Pas toi ? Bon, tu l’enlèves ce maillot ?
Nina a fait glisser le maillot sur ses jambes en se contorsionnant sur sa serviette et
très vite s’est mise à plat ventre, en appui sur un coude, tendant sa crème solaire à
Nathalie dans son dos avant de s’allonger en reposant sa joue sur ses mains jointes
devant elle.
Nathalie s’est assise à califourchon sur ses cuisses pour étaler la crème solaire sur
ses épaules et son dos, s’est reculée sur les mollets de Nina pour l’étaler sur ses
fesses.
Elle s’était déjà attardée de doigts caressants sur ses seins écrasés sous son torse,
elle a aussi pris son temps pour enduire ses fesses, glissant fréquemment la tranche
de la main entre les fesses que Nina contractaient en riant.
Nina reconnaissait les gestes : ceux d’Elodie. Elle se sentait réagir, un peu honteuse
d’être si sensible à ce qu’elle reconnaissait comme étant une caresse et plus du tout
une simple application de crème. Elle s’est un instant redressée pour jeter un coup
d’œil vers Nathalie en abaissant ses lunettes sur son nez, lui adressant une mimique
pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas dupe.
Nathalie s’est déplacée pour s’agenouiller à côté d’elle en posant un baiser sur son
épaule.
Nina avait constaté que Maxime avait disparu, sans doute pour aller se baigner. Parce
qu’elles étaient seules ? Parce qu’elle pensait que rien ne pourrait se passer sur la
plage ? Elle n’a pas résisté bien longtemps à la traction de Nathalie sur une de ses
jambes, la rapprochant de ses genoux.
Nathalie a étalé une longue traînée fraîche de crème solaire sur les cuisses
légèrement ouvertes et a repris son massage, remontant toujours plus haut entre ses
jambes, tout en frôlements.
Nina l’a laissée faire un moment, savourant, et n’a refermé les cuisses qu’en sentant
un doigt plus direct remonter plus franchement entre les lèvres de son sexe.
- Déjà ? Je sais que tu aimes, pourtant !
Elle s’est penchée pour un baiser dans le cou de Nina et lui murmurer à l’oreille :
- Dis pas le contraire, toi non plus tu peux pas mentir ! T’aimes pas les
caresses ? Je te plais pas ?
Nina était vraiment très troublée. Curieusement, ce n’était pas à Elodie qu’elle avait
pensé en refusant la caresse de Nathalie mais à Philippe, et c’est ce constat qui a
déclenché son rire, plus que les mots de Nathalie, et c’est sans réfléchir qu’elle a
lâché :
- J’aime bien, mais pas ici !
- Ah ! Parce que tu crois que quelqu’un fait attention à nous ? Mais bon, je
choisirai mieux mon moment la prochaine fois !
Nathalie a forcé le passage entre les jambes de Nina d’une main pour prendre ses
lèvres à pleines mains et se retirer tout aussi vite, en riant de voir Nina s’agiter
de droite à gauche pour se dégager :
- Oh oui, bouge encore comme ça ! J’adore !
Nathalie lui a claqué les fesses :
- N’empêche, t’es aussi mouillée que moi !
Nina s’est soulevée sur les coudes pour regarder Nathalie, l’a vue agenouillée. Elle
se caressait.
- Arrête … Nathalie, arrête …
- C’est ta faute … je suis pas comme ça d’habitude … t’es belle, tu sais …
Nina s’est remise à plat ventre et a tourné le visage de l’autre côté. Elle guettait
malgré tout le petit bruit humide à côté d’elle.
Elle avait entendu Maxime revenir et s’installer, avait mis très longtemps à décider
de se retourner malgré la brûlure du soleil dans son dos, s’était finalement assise en
serrant ses jambes repliées entre ses bras. Elle les avait regardé échanger des passes
de volley-ball à quelques mètres d’elle, déclinant l’invitation à les rejoindre. Elle
regardait les corps nus comme elle craignait qu’on ne la regarde elle. C’était surtout
Maxime qu’elle regardait. A part Philippe, elle n’avait jamais eu l’occasion de voir
un homme nu d’aussi près et son regard était irrésistiblement attiré sur son sexe.
Bien cachée derrière ses lunettes noires, en faisant semblant de lire son magazine,
elle ne pouvait s’empêcher de comparer son anatomie avec celle de Philippe,
comparaison très peu flatteuse pour son mari.
Ils s’étaient baignés. Elle avait adopté une attitude décontractée, très éloignée de
ce qu’elle ressentait, troublée de sa nudité exposée.
Dans l’eau, sur la plage, Nathalie ne perdait jamais une occasion de la prendre par la
taille, de frôler un sein ou d’effleurer ses fesses d’une caresse, la maintenant dans
un état permanent à la fois de gêne et d’excitation.
Nina se sentait … bien ! Depuis combien de temps ça ne lui était pas arrivé ? Elodie,
et … Elodie ! Personne ne s’était vraiment intéressé à elle, ou elle n’avait rien vu.
En terminale ? peut-être ? Ce garçon blond qui s’appelait … mais non. Il y avait
Philippe, déjà …
Nathalie. Et Maxime … Avec ce gros anneau qui enfermait son sexe et … ses couilles !
ses couilles ! ça elle était sûre, jamais elle n’avait prononcé ce mot-là à haute voix
! ses grosses couilles ! et sa grosse queue !
Elle se traitait de folle, de malade, de gamine hystérique … et elle regardait, se
cachait derrière ses grandes lunettes de soleil pour regarder. Comparé à son mari, il
était si …
Elle avait chaud ! Nathalie lui avait remis de l’huile solaire à Maxime après leur
bain. Nina faisait semblant de lire et ne quittait pas des yeux un instant cette main
qui montait, descendait, serrait … Elodie, Elodie, au secours !
Ils sont rentrés. Ils l’ont invitée à partager leur dîner.
- Mais vas-y donc, chérie, voyons, ne te fais pas prier !
Elle n’avait pas eu l’intention de refuser, mais était un peu vexée que sa mère prenne
les devants :
- D’accord, je prends une douche et j’arrive !
- Tu auras le temps chez nous pendant qu’on préparera le repas, prends juste de
quoi te changer ! On vous la ramène de bonne heure, promis !
Il y avait au sous-sol de leur villa une grande salle carrelée isolée par un mur de
briques de verre, une douche à l’italienne géante. Elle y était allée la première.
Elle avait à peine commencé à se savonner quand Nathalie l’avait rejointe, bientôt
rejointe elle-même par Maxime.
Nathalie s’était agenouillée devant Maxime pour lui enlever son anneau avec une petite
clé, lui en avait mis un autre qui entourait seulement ses testicules, qui semblait
lourd, les étirait vers le bas.
- J’aime bien ce bijou aussi, qu’est-ce que tu en penses ?
Nina est restée muette, médusée par la scène. Tout cela était tellement surréaliste !
Nathalie a pris sa main, l’a attirée vers elle, tirant sur sa main pour qu’elle
s’agenouille à côté d’elle :
- C’est lourd, tu sais ! mais il a l’habitude ! je lui en mets des plus lourds,
parfois ! soupèse ! tu vas voir !
Nina était sans réaction, extérieure à ce qui se passait, c’était trop, beaucoup trop
pour elle. Elle se répétait « … c’est pas moi ! C’est pas moi dans cette douche !
qu’est-ce-que je fais ici ? je suis pas comme ça … », sa main guidée par la main de
Nathalie, elle soupesait les testicules au creux de sa main, les soulevait, refermait
ses doigts dessus « … c’est pas moi, c’est pas à moi que ça arrive … que c’est lourd,
et chaud … doux, c’est doux sous mes doigts … c’est … »
Dans son dos, Nathalie a glissé une main entre ses jambes, pinçant et roulant entre
ses doigts les lèvres de son sexe. Elle lui a fait mal, elle s’en souvient, et c’était
bon. Elle se souvient aussi qu’elle a résisté quand elle l’a poussée vers le sexe de
Maxime d’une main dans son cou, qu’elle s’est détournée, a posé la main sur la verge
et l’a senti durcir, durcir, et se dresser. Il s’est caressé, a joui sous l’eau de la
douche qui transformait les jets de sperme en filaments blancs un peu collants qui
glissaient lentement sur les doigts serrés de Nina.
Maxime avait quitté la douche le premier. Nathalie l’avait lavée, l’avait embrassée.
Elle s’était rhabillée dans un état second.
C’est Maxime qui avait préparé les grillades et les avait servies. Lui, était resté
nu. Elle a bu. La vodka glacée qu’on lui a servie, puis du vin rouge, une coupe de
Champagne. Trop. Beaucoup trop pour elle qui ne buvait jamais. Elle a ri quand
Nathalie lui a dénudé les seins au bord de la piscine et l’a entraînée dans le salon.
Les doigts mêlés aux doigts de Nathalie, elle s’est agenouillée sur le canapé à cheval
sur ses cuisses. Nathalie embrassait ses seins. Elle a voulu s’échapper quand Maxime a
relevé sa robe et abaissé son slip. Nathalie la tenait dans ses bras et l’embrassait.
Il s’est introduit elle d’un seul coup de reins, bougeant très vite, la tenant
durement aux hanches.
Elle avait le souffle coupé.
Nathalie pétrissait ses seins à pleins doigts.
Il se s’arrêtait pas, continuait de longs coups de reins, trop forts, lui faisait mal.
Mal dans son ventre. Mal de ses mains sur ses hanches.
Et malgré tout elle sentait le plaisir venir, sentait l’orgasme proche quand il s’est
retiré aussi brusquement qu’il l’avait pénétrée.
Nathalie la serrait contre elle, malaxant un sein de doigts durs :
- Tu allais jouir Nina. Je l’ai vu dans tes yeux. Dis-le ! dis que tu veux
encore ! Dis-le !
- Oui ! … NOOON !
Maxime venait de pousser son sexe au creux de ses reins.
Elle avait refusé le vendredi une nouvelle invitation à les accompagner à la plage.
C’est le samedi où il était venu pour le week-end que Philippe avait présenté Maxime
comme un de ses collègues de travail, en se félicitant de les retrouver sur leur lieu
de vacances et de s’apercevoir qu’ils s’étaient liés d’amitié avec Nina.
Quelle comédie ! Comme ils avaient dus s’amuser à la berner !
Le dimanche soir, après avoir surpris Philippe avec Maxime et Nathalie, elle s’était
réfugiée dans la chambre des enfants où elle avait passé une nuit sans sommeil, hanté
par les images de la soirée. Elle avait une mine épouvantable le lendemain matin au
petit-déjeuner. Philippe, lui, ne montrait aucun signe d’embarras en attendant le taxi
qui devait l’amener à l’aéroport de Mérignac d’où il prenait l’avion de Paris pour sa
dernière semaine de travail. Il l’a embrassée, lui a même proposé de l’accompagner
jusqu’à Bordeaux pour passer plus de temps avec elle, comédie destinée à ses parents
qui le plaignait de devoir reprendre le travail alors que son épouse se prélasserait
au soleil avec ses amis.
C’est au moment du départ qu’il lui a asséné un nouveau coup :
- Ah, chérie, j’allais oublier ! Nathalie et Maxime t’invitent à dîner ce soir,
ils passeront te prendre en fin d’après-midi !
- Non ! Je n’irai pas !
Son ton catégorique et emporté a fait réagir sa mère :
- Allons Nina ! C’est très gentil de leur part ! et ils sont charmants !
Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Philippe a passé un bras sur ses épaules :
- Voyons chérie, c’est un collègue, ne soit pas sotte ! Ils ne veulent que te
distraire. Tu iras, n’est-ce pas ? Je vous laisse la convaincre, belle-maman, mon taxi
est là.
Il la tenait par la taille en allant vers son taxi, l’a prise dans ses bras pour lui
parler à l’oreille :
- Tu iras, Nina, tu ne voudrais tout de même pas que tes parents se posent des
questions auxquelles je t’assure qu’il me serait pénible de répondre … très pénible …
... fini ? Non … quelques images encore …
Je vous ai dit ? Je crois que oui : parfois je ne suis pas de très bonne humeur, je
regarde autrement.
C’est moins drôle ?
A bientôt …
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