Vous cherchez une baby-sitter ? (Chapitre 9)
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-03-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vous cherchez une baby-sitter ? (Chapitre 9)
Chapitre 9 – Dimanche 23 avril
((( Elodie et Myriam se lèvent. Elles ont dormi ? oui, mais pas que … alors elles se lèvent tard, bientôt 10h00 …)))
Comme la veille, Myriam s’est levée la première et a fait le café. Comme la veille, Elodie lui a fait une bise dans le cou en lui donnant une petite claque sur ses fesses nues sous le grand sweat-shirt en allant à la salle de bains.
Myriam avait servi le café dans deux bols sur la grande table quand Elodie est revenue. Elle est restée un instant debout en bout de table et est partie chercher un bol qu’elle a posé sur la table.
- Eh ! t’es pas réveillée ? t’es déjà servie !
Elodie a posé un doigt sur sa bouche et s’est placée à côté de la porte d’entrée.
- Qu’est-ce que tu fous ?
- Il est 10h00.
- Et alors ?
Trois coups frappés à la porte, Elodie a ouvert :
- Bonjour Piotr. Toujours aussi ponctuel. Entre !
- Bonjour. Tu guettais mon arrivée derrière la porte ?
- Ouais ! Myriam ? je te présente Piotr, mon voisin ! Piotr, voilà Myriam, une amie …
- Bonjour, mademoiselle, je suis enchanté de vous rencontrer !
Piotr s’est avancé vers la table et a serré la main de Myriam pendant qu’Elodie lui présentait une chaise. Il a appuyé sa béquille au bord de la table et s’est assis en biais, gardant tendue sa jambe plâtrée. Elodie a versé du café dans le bol qu’elle avait préparé et l’a posé devant lui.
- Merci, Elodie.
- Tu vas bien ? ça gratte encore ?
- Toujours !
En riant il a sorti de son plâtre l’aiguille à tricoter qui ne le quittait pas :
- Heureusement que j’ai l’arme miracle !
- On te l’enlève quand ?
- Mercredi, comme prévu.
Myriam ne disait pas un mot, gardait le nez plongé dans son bol, et n’osait pas bouger, trop consciente de sa nudité sous le sweat trop court pour cacher complètement ses fesses.
Elodie s’amusait comme une folle de voir sa tête et son embarras. En fait du « Quasimodo » dont elle avait parlé à son amie, Piotr était plutôt joli garçon, et s’il était vrai qu’il était tchèque, il s’exprimait dans un excellent français, très littéraire, employant des tournures de phrases comme seuls les étrangers savent le faire, et son accent était charmant.
- Et t’as pas changé d’avis ? Tu recommenceras à jouer à ton jeu de fou ?
- Bien sûr, dès que possible. J’ai grande hâte de rechausser les patins. Je serais toutefois raisonnable ; je suivrais tes conseils en attendant que ma rééducation soit menée à bien, et tes massages me seront d’un grand secours.
Myriam a ouvert de grands yeux est s’est étranglée avec son café.
- Tu sais, je serais peut-être moins disponible, mais c’est pas grave, rassure-toi, Myriam a suivi la même formation et elle est très bonne aussi. Tu seras en de bonnes mains.
Myriam a une seconde fois avalé de travers sa gorgée de café et s’est mise à tousser.
- Je sais que quelqu’un que tu recommandes doit avoir de la qualité. Je serais ravi de faire appel à vos bons services, mademoiselle.
Elodie avait sorti d’un placard un grand sac poubelle noir et était en train de l’enfiler autour du plâtre :
- Myriam, tu veux me faire passer le scotch, s’il te plaît ?
- Ah ? Oui ? Il est où ?
- Sur l’étagère, derrière toi.
- Euh …
- Allez, moi aussi j’ai les fesses à l’air, on s’en fout !
Myriam était rouge comme une pivoine en se levant, étirant le sweat autant qu’elle le pouvait pour se cacher.
- Aide-moi, Myriam, soulève son talon, pendant que je le transforme en momie !
- Je suis désolé de vous imposer cela, mais je serais très hypocrite à vous cacher mon plaisir de voir deux aussi jolies demoiselles à mes pieds. Vous me réconciliez avec mon infirmité temporaire !
- Allez, à la douche ! tu t’es assez rincé l’œil !
- Qu’est-ce que c’est « rincé l’œil » ?
- Fais pas l’idiot, Piotr !
- Est-ce que ça a un rapport avec le fait que je sache que tu as rasé ce petit triangle ridicule sur ton ventre ?
- T’es un cochon, Piotr. Un jeune-homme bien élevé aurait détourné les yeux !
- Pourquoi refuser le plaisir de regarder ce qui est offert ? Et puis c’était très mignon de voir votre différence. Je te préfère comme ça, et j’aime aussi votre côté naturel, mademoiselle.
- Tu me préfères comme ça ?
- La demi-mesure précédente ne te correspondait pas. C’est une bonne chose d’y avoir remédié.
- Je t’ai mis un drap de bain sur le lavabo. Fais gaffe à pas glisser !
- Je serais prudent. A bientôt.
Myriam avait un regard noir en regardant Elodie quand la porte s’est refermée sur Piotr :
- Tu pouvais pas me prévenir non ? J’ai l’air de quoi, moi ?
Elodie a passé ses bras sur les épaules de Myriam en riant :
- Mais je t’avais dit ! 10h00 tapante tous les dimanches ! Et puis il est pas mal, non ?
- Pas une raison pour lui montrer ma chatte, merde ! « tu peux me passer le scotch » ? Pfff … et ton histoire de Quasimodo !!!
- Ben … il boîte !
- C’est qui ce gars ?
- Alors, Piotr … viens ! on va s’habiller un peu, quand même, ça serait trop s’il nous retrouvait le minou à l’air !
Elodie a entraîné Myriam dans la chambre et assises sur le lit, lui a expliqué Piotr … étudiant en lettres à la Sorbonne, double fracture tibia péroné et distension des ligaments du genou pendant un match de hockey sur glace.
- Eh merde ! mes affaires sont dans la salle de bains !
- Va les chercher !
- Certainement pas !
- Bon … essaie ça.
- Et c’est quoi ce plan massage ? Tu vas où, là ?
- Quoi ? ça te ferait du fric, non ? Masser une jambe trois fois par semaine, c’est pas sorcier, je te montrerais !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- L’an dernier, il est arrivé juste avant l’été. Il a un tout petit studio au bout du couloir. Un jour, je l’ai trouvé en train de monter l’escalier à quatre pattes avec un gros sac sur son dos. Il s’était fait une entorse au hockey et il arrivait pas à marcher.
- Et toi tu l’as soigné !
- Ouais. On bouffe ensemble de temps en temps.
- Et … tu l’as fait profiter de tes talents ?
- J’ai massé sa cheville, oui. Et c’est tout. Pour qui tu me prends, Myriam ? Je me retiens, de temps en temps …
- Pardon, je voulais pas …
- Mmm … Il est vraiment sympa, tu sais …
- Pas une raison pour l’allumer en se baladant à poil devant lui ! mais pourquoi il se douche chez toi ?
- Il a juste un lavabo, chez lui, et la douche commune est à l’étage au-dessus ! Pas pratique avec son plâtre et ses béquilles ! Et même ici … un jour en sortant de la baignoire il s’est pris la jambe dans le rideau, je sais pas ce qu’il a foutu, mais il s’est cassé la figure, il a bien fallu que je l’aide ! Alors moi aussi je l’ai déjà vu à poil !
- Ça explique pas qu’il connaisse aussi bien ta foufoune !
- J’étais en train de m’habiller quand je l’ai entendu tomber ! Il avait arraché le rideau et la tringle, et j’ai couru en l’entendant crier …
- … et t’étais à poil !
- Non ! j’avais ma montre, je crois !
- T’es conne !
- On l’invite à manger avec nous, à midi ?
- Comme tu veux …
Piotr a proposé de fournir les œufs pour accompagner le plat de pâtes d’Elodie, et Myriam l’a accompagné quand Elodie a fait remarquer que transporter des œufs avec des béquilles lui semblait une entreprise risquée. Dès leur retour, et pendant le repas, Elodie a remarqué que non seulement Myriam ne boudait plus d’avoir été surprise en tenue légère, mais qu’elle semblait au contraire d’excellente humeur et aux petits soins pour Piotr.
Devant l’évier où elle faisait leur vaisselle, elle s’est gentiment moquée de son changement d’attitude :
- T’as été bien longue pour ramener une malheureuse boîte d’œufs !
Myriam se mordait les lèvres en souriant, les joues rosies :
- Il voulait pas rester en peignoir pour déjeuner … je l’ai aidé à mettre son jogging …
- Oh oh ! Et alors ?
- Il est vachement baraqué !
- Tu sais, le hockey, c’est pas un truc de fillette ! et à part ses pectoraux ?
- … euh … il avait un mignon petit slip noir … alors je connais moins bien son intimité que lui la mienne … mais ça à l’air pas mal !
Elodie a éclaté de rire en lui donnant un petit coup d’épaule :
- Et à par ça ? Vous avez discuté un peu ?
- Eh ben … il m’a dit que les vraies rousses aux yeux bleus lui plaisaient bien …
- Non !!
- Non, t’as raison, mais j’aurais bien aimé qu’il le dise …
… et elle a poussé un grand soupir de comédie en battant des cils. Elles ont éclaté de rire en même temps.
- Et s’il te l’avait dit ?
- Euh … dans l’état où je suis depuis deux jours, je lui arrachais son slip et tu mangeais tes pâtes toute seule !
- Il est où, là ?
- Il est parti chercher un bouquin, il revient.
Ils étaient tous les trois assis autour de la grande table et discutaient quand Nina a téléphoné.
- C’était Nina, elle est en bas. Elle monte.
- On va vous laisser, alors … je vais rentrer chez moi.
- Mais non, elle restera peut-être pas …
- Raison de plus !
- Je t’invite dans mon studio, on prendra un thé et tu goûteras les gâteaux que ma famille m’envoie !
Nina a paru un peu décontenancée de ne pas trouver Elodie seule et surprise des deux bises que Myriam a claqué sur ses joues. Ses joues se sont colorées au baiser sur ses lèvres d’Elodie sous le regard amusé du grand jeune-homme blond qui lui a tendu la main.
- C’est moi qui les fais partir ?
- Non, ils ont des choses à se dire, en privé …
- C’est l’amie dont tu m’as parlé ?
- Oui, Myriam, c’est la première baby-sitter que t’as eue au téléphone. C’est un peu grâce à elle qu’on se connaît. On a travaillé, tu vois le bazar sur la table … Tu as un peu de temps ? qu’est-ce que t’as fait des jumeaux ?
- Ils sont chez mes beaux-parents … et Philippe est au stand de tir, on dîne chez eux ce soir …
- T’imagine pas comme ça me fait plaisir que tu sois venue … dans mon antre … viens … dis-moi que tu as du temps … A quelle heure tu dois être chez eux ?
- Six heures et demi, sept heures …
Elodie a jeté un coup d’œil à la pendule murale : 14h00 … Elle avait un énorme sourire en prenant Nina dans ces bras et en nichant son nez dans son cou :
- Tu sens bon … serre-moi fort, Nina …
- Je vous empêche de travailler …
- Non, on a fini, on est prêtes … et puis tu es plus importante qu’un partiel de physio … t’es beaucoup plus importante qu’un partiel …
- C’est pas sérieux, ça …
- C’est pourtant vrai …
Elodie s’est détachée de ses bras et a croisé les bras autour de sa taille en baissant la tête :
- … Je te fais un thé ?
- Fais-moi un thé …
Nina s’est assise sur le banc accoudée à la grande table. D’un doigt distrait elle a feuilleté les fiches de cours éparses émaillées de croquis annotés :
- Je voulais venir hier … j’ai passé la matinée à chercher un prétexte pour sortir de chez moi … et l’après-midi à me retenir … à me traiter de gamine … je pense à toi sans arrêt … y a ta peau, tes mains, tes baisers … le sexe … y a le baby-blues … et puis toi, toi en dehors de tout ça, en plus de tout ça … J’ai vingt-six ans et t’es la première chose vraie qui m’arrive.
Elodie lui tourne toujours le dos, agite machinalement un sachet de thé dans le bol fumant qu’elle a sorti du micro-onde.
Nina fabrique devant elle des piles bien alignées des fiches bristol cartonnées qu’elle a rassemblées, et puis les mélange comme on bat un jeu de cartes et recommence à les trier en deux tas, selon l’écriture, cherche une logique de classement dans chaque pile.
- Je suis devenue ce qu’on voulait, comme on voulait que je sois … mes parents, ou moi, je sais pas … moi … bien lisse, bien propre … mais toute en gris.
Elodie est venue s’asseoir sur le banc à côté d’elle et a pris l’un des deux tas de fiches, les a classées lentement. Nina regarde comment Elodie classe les fiches, reproduit un tri identique avec l’autre tas.
- … je sais plus où j’en suis … Tu t’es pas trompée ? celle-là vient avant, non ? … Bien sûr, il y a le plaisir que tu me donnes … et j’aime ça, mais pas seulement Elodie, pas seulement … Je voulais pas t’en parler … et puis c’est plus fort que moi, ça déborde … Elodie … je suis amoureuse de toi … j’ai pas trop mis le bazar ? ça va ?
- Ça va … tout va bien … c’est des fois compliqué de tout mettre dans l’ordre … et c’est plus simple à deux … Nina ?
- Oui ?
- Embrasse-moi …
Nina ne l’a pas embrassée. Elle s’est levée et a pris la main d’Elodie pour l’amener vers la chambre. Elle a déboutonné son chemisier et a dégrafé son soutien gorge, a abaissé la fermeture éclair de sa jupe. Elle s’est battue un instant avec la petite agrafe qui fermait la taille, a enlevé ses collants et son slip de dentelle.
Elle s’est approchée d’Elodie, a fait passer au-dessus de sa tête son sweat-shirt, a enlevé d’un seul mouvement son pantalon de jogging et sa culotte.
Elles se sont allongées dans le lit. Elodie a tiré la couette très haut sur leurs épaules. Nina l’a prise dans ses bras pour l’embrasser.
Au moment même où Nina et Elodie se serraient l’une contre l’autre, renonçaient aux mots, partageaient leur chaleur et leurs souffles, quelques mètres plus loin, dans le studio au bout du couloir, Myriam et Piotr échangeaient leur premier baiser.
Le studio était vraiment minuscule. Dans l’étroit espace entre le lit et le plan de travail, elle a mis de l’eau à chauffer sur le petit réchaud. D’un bras tendu au-dessus de son épaule il sortait la boîte de thé du placard. Elle s’est penchée sous son bras, « bouge pas », pour attraper deux petites cuillères dans un verre au bord de l’évier, « tu prends du sucre ? ».
Il s’est appuyé sur son épaule en laissant tomber sa béquille sur le lit dans son dos, « un sucre », pour prendre deux tasses de verre brun dans le placard ; « les gâteaux sont dans la boîte, là-bas », elle a passé un bras autour de sa taille pendant qu’il sautillait vers le pied du lit jusqu’à la chaise devant la fenêtre, son bras à lui léger sur ses épaules.
Elle a versé l’eau frissonnante dans les tasses qu’elle a posées sur l’appui de fenêtre à côté de la boîte de gâteaux en se penchant au-dessus de la jambe étendue dont il avait posé le talon sur le lit. Elle est restée debout un instant, cherchant où s’asseoir. Il a tendu le bras vers elle, pour se lever, peut-être, et lui laisser la seule chaise, elle y a vu une invite. Elle s’est assise sur son genou valide en souriant, les yeux baissés sur ses mains croisées sur ses genoux et il a refermé son bras sur sa hanche.
- Je suis pas trop lourde ?
- Oh non … je suis désolé, c’est vraiment petit chez moi. Mais aujourd’hui, je suis content qu’il n’y ait de l’espace que pour une seul chaise.
Ils sont restés silencieux. Elle faisait des yeux le tour de la chambre, regardait les deux étagères à la tête du lit chargées de livres en ne pensant qu’à la main posée sur sa hanche. Il massait d’une main le genou de sa jambe plâtrée.
Elle s’est penchée vers lui ? Il l’a attirée de son bras ? Ils en débattraient longuement plus tard, diraient chacun que c’était l’autre. Ils se sont embrassés. Sans la timidité d’un premier baiser. Leurs lèvres ne se sont pas quittées quand il a posé au sol sa jambe plâtrée et qu’elle s’est assise à cheval sur ses cuisses, ses deux mains caressant ses joues un peu piquantes d’une barbe qu’il n’avait pas rasée le matin. Elle se cambrait sous les mains glissées dans son dos sous le sweat-shirt, a soulevé les bras pour qu’il le fasse passer au-dessus de sa tête et a gémi contre sa bouche en offrant ses seins aux deux grandes mains qui les emprisonnaient.
Elle caressait ses joues et peignait ses cheveux, suivait ses lèvres d’un doigt qu’il embrassait. Elle s’est levée et lui a tendu la main pour l’aider à se mettre debout, lui a ôté son polo et s’est blottie, la joue contre la large poitrine, sur les pectoraux durs couverts d’un fin duvet blond.
Elle a levé la tête, cherché ses yeux, et avec un petit sourire a commencé à deux mains à faire glisser le jogging qu’elle l’avait aidé à enfiler le matin. Il s’est assis au bord du lit pour qu’elle puisse le faire glisser sur le plâtre. Sans le quitter des yeux, ses mains remontaient lentement sur ses cuisses, sa taille, le poussaient d’un main ferme sur la poitrine pour qu’il s’allonge.
Agenouillée au pied du lit entre ses jambes, les mains sur sa taille elle s’est penchée et a mordu doucement le renflement sous le slip noir, le suivant jusqu’à l’aine où le nylon était tâché d’une petite trace humide.
Elle s’est redressée pour tirer le slip sur les hanches de Piotr qui s’est soulevé. Elle a suivi de l’index la verge qui se redressait sur le ventre, glissé les doigts dans la toison blonde, et s’est relevée.
En contournant le lit elle a aidé Piotr à se déplacer en rampant vers le tête du lit, a fini de faire glisser le slip sur les jambes. Debout à côté du lit elle le regardait en souriant, détaillait son corps massif avant de revenir à ses yeux.
Elle s’est mise nue, abaissant d’un seul geste le jogging qu’Elodie lui avait prêté et sa petite culotte, restant ainsi un instant pendant que Piotr lui aussi regardait son corps en effleurant sa cuisse du dos d’un doigt.
Elle l’a enjambé, genoux autour de sa taille, a glissé ses mains sous sa nuque, frémissant des mains sur sa taille, de la verge dure contre son ventre. Elle a soulevé ses reins et sans qu’elle ou lui ait besoin de le guider, sans aucun tâtonnement, avec un profond soupir et un sourire de lèvres tremblantes, il s‘est doucement enfoncé en elle. En deux petites ondulations de hanches, elle l’a senti bien placé en elle, en se soulevant sur ses bras tendus, bouche grande ouverte, elle s’est enfoncé sur le membre bandé, d’une seule poussée, souffle bloqué, jusqu’à ce que leurs ventres se touchent.
Ils sont restés immobiles longtemps, se regardant dans les yeux, comme étonnés l’un et l’autre. Myriam s’est mise à trembler. Piotr tenait son visage entre ses grandes mains en commençant à onduler doucement des reins. Myriam a pris appui sur son torse, bras tendus et s’est peu à peu déchaînée de grands mouvements de reins, que Piotr accompagnait cramponné à ses hanches.
Elle a senti le bassin de son amant se lever et ses mains se crisper durement sur ses hanches, son front barré d’un ride, yeux fermés. Elle a senti le jet chaud au creux de son ventre, et les contractions rythmées de la verge. Elle s’est mise au rythme des contractions de lents mouvements de hanches. Elle riait en se mordant les lèvres du regard malheureux de Piotr qui pinçait les lèvres, comme pour s’excuser d’avoir joui si vite.
Elle s’est allongée sur son torse, genoux largement écartés pour se plaquer de toute sa peau contre lui, gardant son sexe au creux de son ventre, pour profiter encore de lui, le bassin encore agité d’une petite houle.
Elle a relevé la tête avec un air surpris, a cherché ses yeux. Il riait. Elle l’avait sentir se ramollir un peu au début, sans vraiment débander, et elle le sentait à nouveau se tendre et grossir, durcir et étirer son vagin.
Il tenait toujours ses hanches et a commencé à la soulever et à la laisser retomber sur lui. Plusieurs fois il l’a soulevée jusqu’à presque sortir de son ventre pour aussitôt l’attirer à nouveau sur lui, plongeant au plus profond sans aucune difficulté dans son sexe coulant de sperme et de cyprine mélangés.
Il l’a soulevée trop haut, est sorti de son vagin. Elle a senti le sexe dur glisser dans la raie de ses fesses.
Myriam s’est relevée, une main sur les pectoraux de Piotr. Elle s’est redressée sur ses genoux et d’une main entre ses jambes a pris le sexe de Piotr et l’a dressé entre ses fesses, riant du regard étonné du garçon. Tout doucement, plus facilement qu’elle n’aurait cru, elle a senti l’ouverture du sphincter, la petite brûlure quand après le gland elle est descendue sur la partie plus dure et plus renflée. Elle s’est arrêtée un temps, a repris son souffle, s’est un peu déplacée sur ses genoux et s’est à nouveau appuyée, de tout-petits va-et-vient. Piotr n’osait plus bouger, la laissait faire.
Elle a lâché son sexe et torse droit, a commencé à se caresser lentement de la main entre ses jambes, sans quitter Piotr des yeux.
Elle s’est empalée plus profond en accentuant l’amplitude des va-et-vient en même temps qu’elle accélérait sa caresse.
Elle a fermé très fort les yeux et a étouffé sa plainte de plaisir de ses dents serrés en jouissant, jambes tremblantes, en s’empalant complètement sur le sexe dur et tendu, n’a plus bougé de tout le temps où elle jouissait, arrondissant la bouche en un « oh » de surprise en sentant que Piotr jouissait dans ses reins, sous le seul effet des fortes contractions de jouissance de son sphincter.
Elle s’est allongée sur lui, le nez au creux de son cou et il a refermé ses bras sur elle. Il l’a bercée doucement le temps qu’il sente contre lui les battements de son cœur se calmer :
- Je crois que le thé doit être froid.
- Et j’ai pas goûté tes gâteaux … Oh … Désolée … ça coule … il va falloir que je te lave …
(à suivre)
((( Elodie et Myriam se lèvent. Elles ont dormi ? oui, mais pas que … alors elles se lèvent tard, bientôt 10h00 …)))
Comme la veille, Myriam s’est levée la première et a fait le café. Comme la veille, Elodie lui a fait une bise dans le cou en lui donnant une petite claque sur ses fesses nues sous le grand sweat-shirt en allant à la salle de bains.
Myriam avait servi le café dans deux bols sur la grande table quand Elodie est revenue. Elle est restée un instant debout en bout de table et est partie chercher un bol qu’elle a posé sur la table.
- Eh ! t’es pas réveillée ? t’es déjà servie !
Elodie a posé un doigt sur sa bouche et s’est placée à côté de la porte d’entrée.
- Qu’est-ce que tu fous ?
- Il est 10h00.
- Et alors ?
Trois coups frappés à la porte, Elodie a ouvert :
- Bonjour Piotr. Toujours aussi ponctuel. Entre !
- Bonjour. Tu guettais mon arrivée derrière la porte ?
- Ouais ! Myriam ? je te présente Piotr, mon voisin ! Piotr, voilà Myriam, une amie …
- Bonjour, mademoiselle, je suis enchanté de vous rencontrer !
Piotr s’est avancé vers la table et a serré la main de Myriam pendant qu’Elodie lui présentait une chaise. Il a appuyé sa béquille au bord de la table et s’est assis en biais, gardant tendue sa jambe plâtrée. Elodie a versé du café dans le bol qu’elle avait préparé et l’a posé devant lui.
- Merci, Elodie.
- Tu vas bien ? ça gratte encore ?
- Toujours !
En riant il a sorti de son plâtre l’aiguille à tricoter qui ne le quittait pas :
- Heureusement que j’ai l’arme miracle !
- On te l’enlève quand ?
- Mercredi, comme prévu.
Myriam ne disait pas un mot, gardait le nez plongé dans son bol, et n’osait pas bouger, trop consciente de sa nudité sous le sweat trop court pour cacher complètement ses fesses.
Elodie s’amusait comme une folle de voir sa tête et son embarras. En fait du « Quasimodo » dont elle avait parlé à son amie, Piotr était plutôt joli garçon, et s’il était vrai qu’il était tchèque, il s’exprimait dans un excellent français, très littéraire, employant des tournures de phrases comme seuls les étrangers savent le faire, et son accent était charmant.
- Et t’as pas changé d’avis ? Tu recommenceras à jouer à ton jeu de fou ?
- Bien sûr, dès que possible. J’ai grande hâte de rechausser les patins. Je serais toutefois raisonnable ; je suivrais tes conseils en attendant que ma rééducation soit menée à bien, et tes massages me seront d’un grand secours.
Myriam a ouvert de grands yeux est s’est étranglée avec son café.
- Tu sais, je serais peut-être moins disponible, mais c’est pas grave, rassure-toi, Myriam a suivi la même formation et elle est très bonne aussi. Tu seras en de bonnes mains.
Myriam a une seconde fois avalé de travers sa gorgée de café et s’est mise à tousser.
- Je sais que quelqu’un que tu recommandes doit avoir de la qualité. Je serais ravi de faire appel à vos bons services, mademoiselle.
Elodie avait sorti d’un placard un grand sac poubelle noir et était en train de l’enfiler autour du plâtre :
- Myriam, tu veux me faire passer le scotch, s’il te plaît ?
- Ah ? Oui ? Il est où ?
- Sur l’étagère, derrière toi.
- Euh …
- Allez, moi aussi j’ai les fesses à l’air, on s’en fout !
Myriam était rouge comme une pivoine en se levant, étirant le sweat autant qu’elle le pouvait pour se cacher.
- Aide-moi, Myriam, soulève son talon, pendant que je le transforme en momie !
- Je suis désolé de vous imposer cela, mais je serais très hypocrite à vous cacher mon plaisir de voir deux aussi jolies demoiselles à mes pieds. Vous me réconciliez avec mon infirmité temporaire !
- Allez, à la douche ! tu t’es assez rincé l’œil !
- Qu’est-ce que c’est « rincé l’œil » ?
- Fais pas l’idiot, Piotr !
- Est-ce que ça a un rapport avec le fait que je sache que tu as rasé ce petit triangle ridicule sur ton ventre ?
- T’es un cochon, Piotr. Un jeune-homme bien élevé aurait détourné les yeux !
- Pourquoi refuser le plaisir de regarder ce qui est offert ? Et puis c’était très mignon de voir votre différence. Je te préfère comme ça, et j’aime aussi votre côté naturel, mademoiselle.
- Tu me préfères comme ça ?
- La demi-mesure précédente ne te correspondait pas. C’est une bonne chose d’y avoir remédié.
- Je t’ai mis un drap de bain sur le lavabo. Fais gaffe à pas glisser !
- Je serais prudent. A bientôt.
Myriam avait un regard noir en regardant Elodie quand la porte s’est refermée sur Piotr :
- Tu pouvais pas me prévenir non ? J’ai l’air de quoi, moi ?
Elodie a passé ses bras sur les épaules de Myriam en riant :
- Mais je t’avais dit ! 10h00 tapante tous les dimanches ! Et puis il est pas mal, non ?
- Pas une raison pour lui montrer ma chatte, merde ! « tu peux me passer le scotch » ? Pfff … et ton histoire de Quasimodo !!!
- Ben … il boîte !
- C’est qui ce gars ?
- Alors, Piotr … viens ! on va s’habiller un peu, quand même, ça serait trop s’il nous retrouvait le minou à l’air !
Elodie a entraîné Myriam dans la chambre et assises sur le lit, lui a expliqué Piotr … étudiant en lettres à la Sorbonne, double fracture tibia péroné et distension des ligaments du genou pendant un match de hockey sur glace.
- Eh merde ! mes affaires sont dans la salle de bains !
- Va les chercher !
- Certainement pas !
- Bon … essaie ça.
- Et c’est quoi ce plan massage ? Tu vas où, là ?
- Quoi ? ça te ferait du fric, non ? Masser une jambe trois fois par semaine, c’est pas sorcier, je te montrerais !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- L’an dernier, il est arrivé juste avant l’été. Il a un tout petit studio au bout du couloir. Un jour, je l’ai trouvé en train de monter l’escalier à quatre pattes avec un gros sac sur son dos. Il s’était fait une entorse au hockey et il arrivait pas à marcher.
- Et toi tu l’as soigné !
- Ouais. On bouffe ensemble de temps en temps.
- Et … tu l’as fait profiter de tes talents ?
- J’ai massé sa cheville, oui. Et c’est tout. Pour qui tu me prends, Myriam ? Je me retiens, de temps en temps …
- Pardon, je voulais pas …
- Mmm … Il est vraiment sympa, tu sais …
- Pas une raison pour l’allumer en se baladant à poil devant lui ! mais pourquoi il se douche chez toi ?
- Il a juste un lavabo, chez lui, et la douche commune est à l’étage au-dessus ! Pas pratique avec son plâtre et ses béquilles ! Et même ici … un jour en sortant de la baignoire il s’est pris la jambe dans le rideau, je sais pas ce qu’il a foutu, mais il s’est cassé la figure, il a bien fallu que je l’aide ! Alors moi aussi je l’ai déjà vu à poil !
- Ça explique pas qu’il connaisse aussi bien ta foufoune !
- J’étais en train de m’habiller quand je l’ai entendu tomber ! Il avait arraché le rideau et la tringle, et j’ai couru en l’entendant crier …
- … et t’étais à poil !
- Non ! j’avais ma montre, je crois !
- T’es conne !
- On l’invite à manger avec nous, à midi ?
- Comme tu veux …
Piotr a proposé de fournir les œufs pour accompagner le plat de pâtes d’Elodie, et Myriam l’a accompagné quand Elodie a fait remarquer que transporter des œufs avec des béquilles lui semblait une entreprise risquée. Dès leur retour, et pendant le repas, Elodie a remarqué que non seulement Myriam ne boudait plus d’avoir été surprise en tenue légère, mais qu’elle semblait au contraire d’excellente humeur et aux petits soins pour Piotr.
Devant l’évier où elle faisait leur vaisselle, elle s’est gentiment moquée de son changement d’attitude :
- T’as été bien longue pour ramener une malheureuse boîte d’œufs !
Myriam se mordait les lèvres en souriant, les joues rosies :
- Il voulait pas rester en peignoir pour déjeuner … je l’ai aidé à mettre son jogging …
- Oh oh ! Et alors ?
- Il est vachement baraqué !
- Tu sais, le hockey, c’est pas un truc de fillette ! et à part ses pectoraux ?
- … euh … il avait un mignon petit slip noir … alors je connais moins bien son intimité que lui la mienne … mais ça à l’air pas mal !
Elodie a éclaté de rire en lui donnant un petit coup d’épaule :
- Et à par ça ? Vous avez discuté un peu ?
- Eh ben … il m’a dit que les vraies rousses aux yeux bleus lui plaisaient bien …
- Non !!
- Non, t’as raison, mais j’aurais bien aimé qu’il le dise …
… et elle a poussé un grand soupir de comédie en battant des cils. Elles ont éclaté de rire en même temps.
- Et s’il te l’avait dit ?
- Euh … dans l’état où je suis depuis deux jours, je lui arrachais son slip et tu mangeais tes pâtes toute seule !
- Il est où, là ?
- Il est parti chercher un bouquin, il revient.
Ils étaient tous les trois assis autour de la grande table et discutaient quand Nina a téléphoné.
- C’était Nina, elle est en bas. Elle monte.
- On va vous laisser, alors … je vais rentrer chez moi.
- Mais non, elle restera peut-être pas …
- Raison de plus !
- Je t’invite dans mon studio, on prendra un thé et tu goûteras les gâteaux que ma famille m’envoie !
Nina a paru un peu décontenancée de ne pas trouver Elodie seule et surprise des deux bises que Myriam a claqué sur ses joues. Ses joues se sont colorées au baiser sur ses lèvres d’Elodie sous le regard amusé du grand jeune-homme blond qui lui a tendu la main.
- C’est moi qui les fais partir ?
- Non, ils ont des choses à se dire, en privé …
- C’est l’amie dont tu m’as parlé ?
- Oui, Myriam, c’est la première baby-sitter que t’as eue au téléphone. C’est un peu grâce à elle qu’on se connaît. On a travaillé, tu vois le bazar sur la table … Tu as un peu de temps ? qu’est-ce que t’as fait des jumeaux ?
- Ils sont chez mes beaux-parents … et Philippe est au stand de tir, on dîne chez eux ce soir …
- T’imagine pas comme ça me fait plaisir que tu sois venue … dans mon antre … viens … dis-moi que tu as du temps … A quelle heure tu dois être chez eux ?
- Six heures et demi, sept heures …
Elodie a jeté un coup d’œil à la pendule murale : 14h00 … Elle avait un énorme sourire en prenant Nina dans ces bras et en nichant son nez dans son cou :
- Tu sens bon … serre-moi fort, Nina …
- Je vous empêche de travailler …
- Non, on a fini, on est prêtes … et puis tu es plus importante qu’un partiel de physio … t’es beaucoup plus importante qu’un partiel …
- C’est pas sérieux, ça …
- C’est pourtant vrai …
Elodie s’est détachée de ses bras et a croisé les bras autour de sa taille en baissant la tête :
- … Je te fais un thé ?
- Fais-moi un thé …
Nina s’est assise sur le banc accoudée à la grande table. D’un doigt distrait elle a feuilleté les fiches de cours éparses émaillées de croquis annotés :
- Je voulais venir hier … j’ai passé la matinée à chercher un prétexte pour sortir de chez moi … et l’après-midi à me retenir … à me traiter de gamine … je pense à toi sans arrêt … y a ta peau, tes mains, tes baisers … le sexe … y a le baby-blues … et puis toi, toi en dehors de tout ça, en plus de tout ça … J’ai vingt-six ans et t’es la première chose vraie qui m’arrive.
Elodie lui tourne toujours le dos, agite machinalement un sachet de thé dans le bol fumant qu’elle a sorti du micro-onde.
Nina fabrique devant elle des piles bien alignées des fiches bristol cartonnées qu’elle a rassemblées, et puis les mélange comme on bat un jeu de cartes et recommence à les trier en deux tas, selon l’écriture, cherche une logique de classement dans chaque pile.
- Je suis devenue ce qu’on voulait, comme on voulait que je sois … mes parents, ou moi, je sais pas … moi … bien lisse, bien propre … mais toute en gris.
Elodie est venue s’asseoir sur le banc à côté d’elle et a pris l’un des deux tas de fiches, les a classées lentement. Nina regarde comment Elodie classe les fiches, reproduit un tri identique avec l’autre tas.
- … je sais plus où j’en suis … Tu t’es pas trompée ? celle-là vient avant, non ? … Bien sûr, il y a le plaisir que tu me donnes … et j’aime ça, mais pas seulement Elodie, pas seulement … Je voulais pas t’en parler … et puis c’est plus fort que moi, ça déborde … Elodie … je suis amoureuse de toi … j’ai pas trop mis le bazar ? ça va ?
- Ça va … tout va bien … c’est des fois compliqué de tout mettre dans l’ordre … et c’est plus simple à deux … Nina ?
- Oui ?
- Embrasse-moi …
Nina ne l’a pas embrassée. Elle s’est levée et a pris la main d’Elodie pour l’amener vers la chambre. Elle a déboutonné son chemisier et a dégrafé son soutien gorge, a abaissé la fermeture éclair de sa jupe. Elle s’est battue un instant avec la petite agrafe qui fermait la taille, a enlevé ses collants et son slip de dentelle.
Elle s’est approchée d’Elodie, a fait passer au-dessus de sa tête son sweat-shirt, a enlevé d’un seul mouvement son pantalon de jogging et sa culotte.
Elles se sont allongées dans le lit. Elodie a tiré la couette très haut sur leurs épaules. Nina l’a prise dans ses bras pour l’embrasser.
Au moment même où Nina et Elodie se serraient l’une contre l’autre, renonçaient aux mots, partageaient leur chaleur et leurs souffles, quelques mètres plus loin, dans le studio au bout du couloir, Myriam et Piotr échangeaient leur premier baiser.
Le studio était vraiment minuscule. Dans l’étroit espace entre le lit et le plan de travail, elle a mis de l’eau à chauffer sur le petit réchaud. D’un bras tendu au-dessus de son épaule il sortait la boîte de thé du placard. Elle s’est penchée sous son bras, « bouge pas », pour attraper deux petites cuillères dans un verre au bord de l’évier, « tu prends du sucre ? ».
Il s’est appuyé sur son épaule en laissant tomber sa béquille sur le lit dans son dos, « un sucre », pour prendre deux tasses de verre brun dans le placard ; « les gâteaux sont dans la boîte, là-bas », elle a passé un bras autour de sa taille pendant qu’il sautillait vers le pied du lit jusqu’à la chaise devant la fenêtre, son bras à lui léger sur ses épaules.
Elle a versé l’eau frissonnante dans les tasses qu’elle a posées sur l’appui de fenêtre à côté de la boîte de gâteaux en se penchant au-dessus de la jambe étendue dont il avait posé le talon sur le lit. Elle est restée debout un instant, cherchant où s’asseoir. Il a tendu le bras vers elle, pour se lever, peut-être, et lui laisser la seule chaise, elle y a vu une invite. Elle s’est assise sur son genou valide en souriant, les yeux baissés sur ses mains croisées sur ses genoux et il a refermé son bras sur sa hanche.
- Je suis pas trop lourde ?
- Oh non … je suis désolé, c’est vraiment petit chez moi. Mais aujourd’hui, je suis content qu’il n’y ait de l’espace que pour une seul chaise.
Ils sont restés silencieux. Elle faisait des yeux le tour de la chambre, regardait les deux étagères à la tête du lit chargées de livres en ne pensant qu’à la main posée sur sa hanche. Il massait d’une main le genou de sa jambe plâtrée.
Elle s’est penchée vers lui ? Il l’a attirée de son bras ? Ils en débattraient longuement plus tard, diraient chacun que c’était l’autre. Ils se sont embrassés. Sans la timidité d’un premier baiser. Leurs lèvres ne se sont pas quittées quand il a posé au sol sa jambe plâtrée et qu’elle s’est assise à cheval sur ses cuisses, ses deux mains caressant ses joues un peu piquantes d’une barbe qu’il n’avait pas rasée le matin. Elle se cambrait sous les mains glissées dans son dos sous le sweat-shirt, a soulevé les bras pour qu’il le fasse passer au-dessus de sa tête et a gémi contre sa bouche en offrant ses seins aux deux grandes mains qui les emprisonnaient.
Elle caressait ses joues et peignait ses cheveux, suivait ses lèvres d’un doigt qu’il embrassait. Elle s’est levée et lui a tendu la main pour l’aider à se mettre debout, lui a ôté son polo et s’est blottie, la joue contre la large poitrine, sur les pectoraux durs couverts d’un fin duvet blond.
Elle a levé la tête, cherché ses yeux, et avec un petit sourire a commencé à deux mains à faire glisser le jogging qu’elle l’avait aidé à enfiler le matin. Il s’est assis au bord du lit pour qu’elle puisse le faire glisser sur le plâtre. Sans le quitter des yeux, ses mains remontaient lentement sur ses cuisses, sa taille, le poussaient d’un main ferme sur la poitrine pour qu’il s’allonge.
Agenouillée au pied du lit entre ses jambes, les mains sur sa taille elle s’est penchée et a mordu doucement le renflement sous le slip noir, le suivant jusqu’à l’aine où le nylon était tâché d’une petite trace humide.
Elle s’est redressée pour tirer le slip sur les hanches de Piotr qui s’est soulevé. Elle a suivi de l’index la verge qui se redressait sur le ventre, glissé les doigts dans la toison blonde, et s’est relevée.
En contournant le lit elle a aidé Piotr à se déplacer en rampant vers le tête du lit, a fini de faire glisser le slip sur les jambes. Debout à côté du lit elle le regardait en souriant, détaillait son corps massif avant de revenir à ses yeux.
Elle s’est mise nue, abaissant d’un seul geste le jogging qu’Elodie lui avait prêté et sa petite culotte, restant ainsi un instant pendant que Piotr lui aussi regardait son corps en effleurant sa cuisse du dos d’un doigt.
Elle l’a enjambé, genoux autour de sa taille, a glissé ses mains sous sa nuque, frémissant des mains sur sa taille, de la verge dure contre son ventre. Elle a soulevé ses reins et sans qu’elle ou lui ait besoin de le guider, sans aucun tâtonnement, avec un profond soupir et un sourire de lèvres tremblantes, il s‘est doucement enfoncé en elle. En deux petites ondulations de hanches, elle l’a senti bien placé en elle, en se soulevant sur ses bras tendus, bouche grande ouverte, elle s’est enfoncé sur le membre bandé, d’une seule poussée, souffle bloqué, jusqu’à ce que leurs ventres se touchent.
Ils sont restés immobiles longtemps, se regardant dans les yeux, comme étonnés l’un et l’autre. Myriam s’est mise à trembler. Piotr tenait son visage entre ses grandes mains en commençant à onduler doucement des reins. Myriam a pris appui sur son torse, bras tendus et s’est peu à peu déchaînée de grands mouvements de reins, que Piotr accompagnait cramponné à ses hanches.
Elle a senti le bassin de son amant se lever et ses mains se crisper durement sur ses hanches, son front barré d’un ride, yeux fermés. Elle a senti le jet chaud au creux de son ventre, et les contractions rythmées de la verge. Elle s’est mise au rythme des contractions de lents mouvements de hanches. Elle riait en se mordant les lèvres du regard malheureux de Piotr qui pinçait les lèvres, comme pour s’excuser d’avoir joui si vite.
Elle s’est allongée sur son torse, genoux largement écartés pour se plaquer de toute sa peau contre lui, gardant son sexe au creux de son ventre, pour profiter encore de lui, le bassin encore agité d’une petite houle.
Elle a relevé la tête avec un air surpris, a cherché ses yeux. Il riait. Elle l’avait sentir se ramollir un peu au début, sans vraiment débander, et elle le sentait à nouveau se tendre et grossir, durcir et étirer son vagin.
Il tenait toujours ses hanches et a commencé à la soulever et à la laisser retomber sur lui. Plusieurs fois il l’a soulevée jusqu’à presque sortir de son ventre pour aussitôt l’attirer à nouveau sur lui, plongeant au plus profond sans aucune difficulté dans son sexe coulant de sperme et de cyprine mélangés.
Il l’a soulevée trop haut, est sorti de son vagin. Elle a senti le sexe dur glisser dans la raie de ses fesses.
Myriam s’est relevée, une main sur les pectoraux de Piotr. Elle s’est redressée sur ses genoux et d’une main entre ses jambes a pris le sexe de Piotr et l’a dressé entre ses fesses, riant du regard étonné du garçon. Tout doucement, plus facilement qu’elle n’aurait cru, elle a senti l’ouverture du sphincter, la petite brûlure quand après le gland elle est descendue sur la partie plus dure et plus renflée. Elle s’est arrêtée un temps, a repris son souffle, s’est un peu déplacée sur ses genoux et s’est à nouveau appuyée, de tout-petits va-et-vient. Piotr n’osait plus bouger, la laissait faire.
Elle a lâché son sexe et torse droit, a commencé à se caresser lentement de la main entre ses jambes, sans quitter Piotr des yeux.
Elle s’est empalée plus profond en accentuant l’amplitude des va-et-vient en même temps qu’elle accélérait sa caresse.
Elle a fermé très fort les yeux et a étouffé sa plainte de plaisir de ses dents serrés en jouissant, jambes tremblantes, en s’empalant complètement sur le sexe dur et tendu, n’a plus bougé de tout le temps où elle jouissait, arrondissant la bouche en un « oh » de surprise en sentant que Piotr jouissait dans ses reins, sous le seul effet des fortes contractions de jouissance de son sphincter.
Elle s’est allongée sur lui, le nez au creux de son cou et il a refermé ses bras sur elle. Il l’a bercée doucement le temps qu’il sente contre lui les battements de son cœur se calmer :
- Je crois que le thé doit être froid.
- Et j’ai pas goûté tes gâteaux … Oh … Désolée … ça coule … il va falloir que je te lave …
(à suivre)
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