Weekends: Nina et Nadège (2)
Récit érotique écrit par Arnaud Desens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-04-2014 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Weekends: Nina et Nadège (2)
Le lendemain, après avoir fait une grasse matinée et pris un petit déjeuner copieux, Nadège et Nina partirent se balader dans l’arrière-pays. Nadège, qui avait passé tous les étés dans la région depuis toujours, voulait faire découvrir à son amante les décors qui avaient bercé sa jeunesse.
Elles se préparèrent un piquenique et prirent la voiture. Nadège roula une bonne heure avant de trouver un petit coin tranquille où s’installer pour déjeuner. Pendant tout le trajet, Nina résista à l’envie de poser des questions sur la soirée de la veille, sur eux qui l’avaient fait jouir, qui lui avaient défoncé le cul, dont elle avait bu le foutre. Mais, sentant que Nadège ne répondrait pas elle s’abstint. De toute façon elle s’en foutait un peu. Rien que de penser à cette soirée où elle avait était soumise à ces inconnus elle mouillait sa culotte. Finalement la seule chose qui l’intéressait c’était de savoir quand Nadège lui organiserait la prochaine.
Nadège se gara dans un petit chemin. Elles prirent les paniers du piquenique et marchèrent quelques minutes en se tenant la main. L’air était frais, mais le soleil brillait dans un ciel d’un bleu absolu. Elles s’installèrent au bord d’un cours d’eau, à l’abri d’un bosquet d’arbres. Nadège déplia une grande couverture et elles s’allongèrent pour manger. Œufs durs, salades, fruits juteux furent au menu. Il n’y avait pas d’autre bruit alentour que celui des feuilles qui bruissaient sous le vent et du clapotis de l’eau.
Depuis qu’elles vivaient plus ou moins ensemble, Nadège avait raconté une bonne partie de sa vie sexuelle ou non à Nina. Des premières masturbations sous la douche à cette première fois désastreuse sur la plage. Sa découverte de son attirance pour les filles autant que pour les mecs. Ses premiers orgasmes. Et tout l’univers du sexe libertin que lui avait ouvert sa sœur, elle aussi grande amatrice de sexe.
— C’est ici que j’ai embrassée une fille pour la première fois, dit Nadège. Noémie. Elle avait 19 ans et moi juste 17. C’était notre voisine. Nous allions à la plage ensemble, nous nous baladions dans la ville toutes les deux. C’est elle qui avait voulu que l’on vienne ici, comme aujourd’hui pour piqueniquer. On était moins bien équipées, juste nos sacs à dos avec des sandwiches et des fruits. On s’est allongées à même le sol, sur l’herbe grasse. Ni elle ni moi n’avions prémédité quoi que ce soit. Je la trouvais belle, c’était une brune avec un regard noir, profond, parfois dur, mais terriblement envoutant. Mais je ne pensais pas être capable de passer le pas. Elle n’était pas attirée par les filles. Elle avait un copain à Paris, et sortait parfois avec des types ici. Il lui arrivait de m’en parler comme ça, en passant.
On était bien dans le calme. Après avoir mangé, on s’est allongée et on a fait la sieste sur l’herbe. Tout d’un coup il s’est mis à pleuvoir. De ces pluies d’été, violentes, soudaines, mais brèves. On s’est abrité du mieux qu’on a pu, mais nous étions trempées. Au travers de son teeshirt mouillé, j’ai vu ses seins. Ses larges aréoles brunes, ses tétons pointant à cause du froid. Alors j’ai eu un moment de vertige et je l’ai embrassée.
J’ai senti son corps s’écraser sur le mien, ses seins contre les miens, ses lèvres humides, sa langue s’enrouler autour de la mienne. Notre baiser a duré une poignée de secondes. J’étais trempée et pas seulement à cause de la pluie. Noémie s’est écartée. Son regard s’est fait dur. J’ai eu peur qu’elle me gifle, mais à ma grande surprise elle m’a rendu mon baisé. Ce fut plus court, plus sec. Moins tendre. Ensuite elle a pris son sac, et elle s’est éloignée, à rejoint la voiture. Je l’ai suivie et nous sommes rentrées sans rien dire.
Pendant les jours qui ont suivi, je ne l’ai pas vue. Elle se cachait, m’évitait. J’en étais peiné. J’aurais voulu m’expliquer, m’excuser, lui dire que j’avais agi sur un coup de tête, sans réfléchir, d’instinct.
Quand nous nous sommes revues, c’est elle qui s’est excusée, me disant qu’elle avait eu peur de me revoir. Que j’avais fait naitre en elle des sensations, des désirs inconnus. Qu’elle n’était pas attirée par les filles, mais qu’elle avait éprouvé après ce baiser une attirance pour moi, et qu’elle s’était touchée en pensant à notre baiser. Mais elle ne voulait pas y céder, alors elle ne voulait plus me revoir. Pour le moment.
Nina aurait souhaité qu’il pleuve, mais malgré le grand soleil, elle se jeta sur Nadège et l’embrassa. Les deux femmes échangèrent un long baiser. Pressant leurs corps l’un contre l’autre. Nina glissa sa main dans la culotte de Nadège.
— Tu mouilles ma belle, lui dit-elle. Les souvenirs de tes aventures de jeunesse t’excitent.
— C’est toi qui me fais mouiller ma jolie, lui répondit-elle, en goutant sur les doigts de Nina le jus de son sexe.
Elles jetèrent leurs vêtements légers dans l’herbe fraiche, et firent l’amour à l’ombre des arbres, sous le regard complice des oiseaux, leurs corps frissonnants autant à cause du vent frais de cette fin de printemps qu’à cause de leurs caresses. Elles se connaissaient maintenant par cœur, sachant l’une comme l’autre les endroits à embrasser, à toucher, à caresser, à mordre, à lécher, pour jouir, cirer, hurler de plaisir. Elles jouirent en plein air, faisant s’envoler les oiseaux en criant leur plaisir.
Nina sauta nue dans le cours d’eau et aspergea sa partenaire en riant. Nadège protesta, mais se laissa faire, heureuse de la joie de son amante, de leur complicité, de leur amour. Depuis des années qu’elle vivait seule, allant de soirée et club, passant d’un homme à un autre, d’une femme à une autre, elle ne pensait pas retrouver le plaisir de vivre avec quelqu’un.
— J’ai été amoureuse, lui dit-elle quand Nina sortit de l’eau et vint se sécher dans la couverture, je me suis même mariée. Il était beau comme un dieu, il m’a rendu heureuse. Et pas que sexuellement. Même si au début il ne comprenait pas, il a accepté mes penchants, ma faim de sexe, et il a participé avec moi, découvrant le plaisir des soirées libertines, des clubs échangistes. Nous nous sommes mariés. Trois mois plus tard, il mourrait dans un accident de voiture. J’avais 22 ans. Je pensais que la terre venait de s’ouvrit sous mes pieds. Que je ne pourrais jamais plus vivre normalement. Béatrice m’a soutenue, m’a accompagnée, et j’ai repris pied. Mais je ne voulais plus vivre avec quelqu’un comme avec lui. Je pouvais baiser, offrir mon corps, jouir, mais plus aimer. Jusqu’à toi, jusqu’à notre rencontre. Je ne pensais pas que je pourrais être de nouveau amoureuse.
Nina embrassa Nadège, se serra contre elle, posa sa tête sur son épaule. Elle ne savait pas quoi dire. Personne ne lui avait fait une déclaration pareille. Elles restèrent lovées jusqu’à ce que Nadège donne le signal du départ.
Quand elles arrivèrent, des nuages noirs s’accumulaient sur l’océan. Elles prirent un thé dans le salon. Un premier coup de tonnerre retentit au loin. Quelques gouttes de pluie frappèrent les fenêtres.
— On va avoir un bel orage, dit Nadège, on a bien fait de rentrer. Tu peux aller prendre un bain, je vais préparer le diner.
Nina l’embrassa et monta à la salle de bain. Elle se fit couler l’eau. Elle se glissa dans la baignoire, et se laissa aller au plaisir simple d’un bain chaud. Tous ses muscles se délassant, elle perdit la notion du temps. Son esprit courait vers des contrées agréables, des souvenirs de sexe avec Nadège, des fantasmes. Elle fit glisser sa main sur son sexe, et sous l’eau se masturba. Elle entendit le parquet craquer sous les pas de Nadège.
— Tout va bien, dit cette dernière en tirant Nina de ses pensées, j’ai eu peur que tu te sois noyée, ça fait une heure que tu es dans ce bain.
— Tout va bien mon amour, je profite.
— Je vois ça, c’est presque prêt en bas, habille-toi, met ta jolie robe rouge, celle avec le décolleté
plongeant.
— Je ne crois pas que je l’ai emportée.
— Moi si, elle est sur ton lit, enfile aussi la parure qu’on a achetée hier, j’attends dans le salon/
Nina sortit du bain, se sécha, et dans la chambre elle enfile la tenue que lui avait préparée Nadège. Cette robe rouge elle l’avait acheté ensemble, Nadège voulant qu’elle porte un truc à faire bander tous les mecs et baver toutes les femmes selon ces propres mots. Nina ne pouvait que reconnaitre qu’elle était superbe dans cette robe. Un peu provocante, un peu vulgaire, mais toujours classe. Elle mettait en valeur ses seins ses fesses, ses courbes. Si elle s’était croisée dans la rue, elle n’aurait eu qu’une envie, l’arracher pour se baiser.
Nadège avait tiré les rideaux. L’orage était passé, mais la pluie tombait toujours. Même s’il n’était pas tard, il faisait presque nuit. La pièce était éclairée par des bougies. Nadège avait mis la table en sortant argenterie et porcelaine. Une bouteille de champagne attendait dans un seau à glace. Nadège avait enfilé une robe noire, toute simple, mais sexy en diable. Nina s’avança et l’embrassa à pleine bouche.
— Installe-toi mon amour, dit Nadège, je veux que tu passes une soirée parfaite.
— Celle d’hier l’était déjà.
— Oui, mais ce soir je te veux rien que pour moi.
Nadège déboucha les champagnes, et elles trinquèrent. Le diner était simple, mais bon. Des huitres, du saumon, des fraises.
— Je ne veux pas que tu aies peur, dit Nadège en commençant le repas, peur de ce que je t’ai dit tout à l’heure. Je le pense, mais cela ne doit pas te mettre la pression. Tu es libre, je comprendrais que tu ne ressentes pas les mêmes choses que moi, nous avons presque 15 ans d’écart.
Nina se leva, s’avança vers Nadège, se pencha et l’embrassa. Elle fit durer ce baiser longtemps. Elle voulait qu’avant ses mots ce soit la preuve qu’elle n’avait pas peur, qu’elle aussi tombait amoureuse de Nadège, qu’elle était prête à vivre avec elle, qu’importe leur différence d’âge, qu’importe le temps que cela durerait.
— Viens, dit Nina, j’ai envie de toi, j’ai envie de ta peau contre la mienne, de tes lèvres sur moi, du gout de ta bouche, de la douceur de tes doigts. Je veux lécher ton sexe et le faire exploser dans ma bouche. Je veux entrer en toi, te fouiller de mes doigts. Je veux que tu me fasses jouir par tous les moyens possibles. Je te veux maintenant.
Elles se préparèrent un piquenique et prirent la voiture. Nadège roula une bonne heure avant de trouver un petit coin tranquille où s’installer pour déjeuner. Pendant tout le trajet, Nina résista à l’envie de poser des questions sur la soirée de la veille, sur eux qui l’avaient fait jouir, qui lui avaient défoncé le cul, dont elle avait bu le foutre. Mais, sentant que Nadège ne répondrait pas elle s’abstint. De toute façon elle s’en foutait un peu. Rien que de penser à cette soirée où elle avait était soumise à ces inconnus elle mouillait sa culotte. Finalement la seule chose qui l’intéressait c’était de savoir quand Nadège lui organiserait la prochaine.
Nadège se gara dans un petit chemin. Elles prirent les paniers du piquenique et marchèrent quelques minutes en se tenant la main. L’air était frais, mais le soleil brillait dans un ciel d’un bleu absolu. Elles s’installèrent au bord d’un cours d’eau, à l’abri d’un bosquet d’arbres. Nadège déplia une grande couverture et elles s’allongèrent pour manger. Œufs durs, salades, fruits juteux furent au menu. Il n’y avait pas d’autre bruit alentour que celui des feuilles qui bruissaient sous le vent et du clapotis de l’eau.
Depuis qu’elles vivaient plus ou moins ensemble, Nadège avait raconté une bonne partie de sa vie sexuelle ou non à Nina. Des premières masturbations sous la douche à cette première fois désastreuse sur la plage. Sa découverte de son attirance pour les filles autant que pour les mecs. Ses premiers orgasmes. Et tout l’univers du sexe libertin que lui avait ouvert sa sœur, elle aussi grande amatrice de sexe.
— C’est ici que j’ai embrassée une fille pour la première fois, dit Nadège. Noémie. Elle avait 19 ans et moi juste 17. C’était notre voisine. Nous allions à la plage ensemble, nous nous baladions dans la ville toutes les deux. C’est elle qui avait voulu que l’on vienne ici, comme aujourd’hui pour piqueniquer. On était moins bien équipées, juste nos sacs à dos avec des sandwiches et des fruits. On s’est allongées à même le sol, sur l’herbe grasse. Ni elle ni moi n’avions prémédité quoi que ce soit. Je la trouvais belle, c’était une brune avec un regard noir, profond, parfois dur, mais terriblement envoutant. Mais je ne pensais pas être capable de passer le pas. Elle n’était pas attirée par les filles. Elle avait un copain à Paris, et sortait parfois avec des types ici. Il lui arrivait de m’en parler comme ça, en passant.
On était bien dans le calme. Après avoir mangé, on s’est allongée et on a fait la sieste sur l’herbe. Tout d’un coup il s’est mis à pleuvoir. De ces pluies d’été, violentes, soudaines, mais brèves. On s’est abrité du mieux qu’on a pu, mais nous étions trempées. Au travers de son teeshirt mouillé, j’ai vu ses seins. Ses larges aréoles brunes, ses tétons pointant à cause du froid. Alors j’ai eu un moment de vertige et je l’ai embrassée.
J’ai senti son corps s’écraser sur le mien, ses seins contre les miens, ses lèvres humides, sa langue s’enrouler autour de la mienne. Notre baiser a duré une poignée de secondes. J’étais trempée et pas seulement à cause de la pluie. Noémie s’est écartée. Son regard s’est fait dur. J’ai eu peur qu’elle me gifle, mais à ma grande surprise elle m’a rendu mon baisé. Ce fut plus court, plus sec. Moins tendre. Ensuite elle a pris son sac, et elle s’est éloignée, à rejoint la voiture. Je l’ai suivie et nous sommes rentrées sans rien dire.
Pendant les jours qui ont suivi, je ne l’ai pas vue. Elle se cachait, m’évitait. J’en étais peiné. J’aurais voulu m’expliquer, m’excuser, lui dire que j’avais agi sur un coup de tête, sans réfléchir, d’instinct.
Quand nous nous sommes revues, c’est elle qui s’est excusée, me disant qu’elle avait eu peur de me revoir. Que j’avais fait naitre en elle des sensations, des désirs inconnus. Qu’elle n’était pas attirée par les filles, mais qu’elle avait éprouvé après ce baiser une attirance pour moi, et qu’elle s’était touchée en pensant à notre baiser. Mais elle ne voulait pas y céder, alors elle ne voulait plus me revoir. Pour le moment.
Nina aurait souhaité qu’il pleuve, mais malgré le grand soleil, elle se jeta sur Nadège et l’embrassa. Les deux femmes échangèrent un long baiser. Pressant leurs corps l’un contre l’autre. Nina glissa sa main dans la culotte de Nadège.
— Tu mouilles ma belle, lui dit-elle. Les souvenirs de tes aventures de jeunesse t’excitent.
— C’est toi qui me fais mouiller ma jolie, lui répondit-elle, en goutant sur les doigts de Nina le jus de son sexe.
Elles jetèrent leurs vêtements légers dans l’herbe fraiche, et firent l’amour à l’ombre des arbres, sous le regard complice des oiseaux, leurs corps frissonnants autant à cause du vent frais de cette fin de printemps qu’à cause de leurs caresses. Elles se connaissaient maintenant par cœur, sachant l’une comme l’autre les endroits à embrasser, à toucher, à caresser, à mordre, à lécher, pour jouir, cirer, hurler de plaisir. Elles jouirent en plein air, faisant s’envoler les oiseaux en criant leur plaisir.
Nina sauta nue dans le cours d’eau et aspergea sa partenaire en riant. Nadège protesta, mais se laissa faire, heureuse de la joie de son amante, de leur complicité, de leur amour. Depuis des années qu’elle vivait seule, allant de soirée et club, passant d’un homme à un autre, d’une femme à une autre, elle ne pensait pas retrouver le plaisir de vivre avec quelqu’un.
— J’ai été amoureuse, lui dit-elle quand Nina sortit de l’eau et vint se sécher dans la couverture, je me suis même mariée. Il était beau comme un dieu, il m’a rendu heureuse. Et pas que sexuellement. Même si au début il ne comprenait pas, il a accepté mes penchants, ma faim de sexe, et il a participé avec moi, découvrant le plaisir des soirées libertines, des clubs échangistes. Nous nous sommes mariés. Trois mois plus tard, il mourrait dans un accident de voiture. J’avais 22 ans. Je pensais que la terre venait de s’ouvrit sous mes pieds. Que je ne pourrais jamais plus vivre normalement. Béatrice m’a soutenue, m’a accompagnée, et j’ai repris pied. Mais je ne voulais plus vivre avec quelqu’un comme avec lui. Je pouvais baiser, offrir mon corps, jouir, mais plus aimer. Jusqu’à toi, jusqu’à notre rencontre. Je ne pensais pas que je pourrais être de nouveau amoureuse.
Nina embrassa Nadège, se serra contre elle, posa sa tête sur son épaule. Elle ne savait pas quoi dire. Personne ne lui avait fait une déclaration pareille. Elles restèrent lovées jusqu’à ce que Nadège donne le signal du départ.
Quand elles arrivèrent, des nuages noirs s’accumulaient sur l’océan. Elles prirent un thé dans le salon. Un premier coup de tonnerre retentit au loin. Quelques gouttes de pluie frappèrent les fenêtres.
— On va avoir un bel orage, dit Nadège, on a bien fait de rentrer. Tu peux aller prendre un bain, je vais préparer le diner.
Nina l’embrassa et monta à la salle de bain. Elle se fit couler l’eau. Elle se glissa dans la baignoire, et se laissa aller au plaisir simple d’un bain chaud. Tous ses muscles se délassant, elle perdit la notion du temps. Son esprit courait vers des contrées agréables, des souvenirs de sexe avec Nadège, des fantasmes. Elle fit glisser sa main sur son sexe, et sous l’eau se masturba. Elle entendit le parquet craquer sous les pas de Nadège.
— Tout va bien, dit cette dernière en tirant Nina de ses pensées, j’ai eu peur que tu te sois noyée, ça fait une heure que tu es dans ce bain.
— Tout va bien mon amour, je profite.
— Je vois ça, c’est presque prêt en bas, habille-toi, met ta jolie robe rouge, celle avec le décolleté
plongeant.
— Je ne crois pas que je l’ai emportée.
— Moi si, elle est sur ton lit, enfile aussi la parure qu’on a achetée hier, j’attends dans le salon/
Nina sortit du bain, se sécha, et dans la chambre elle enfile la tenue que lui avait préparée Nadège. Cette robe rouge elle l’avait acheté ensemble, Nadège voulant qu’elle porte un truc à faire bander tous les mecs et baver toutes les femmes selon ces propres mots. Nina ne pouvait que reconnaitre qu’elle était superbe dans cette robe. Un peu provocante, un peu vulgaire, mais toujours classe. Elle mettait en valeur ses seins ses fesses, ses courbes. Si elle s’était croisée dans la rue, elle n’aurait eu qu’une envie, l’arracher pour se baiser.
Nadège avait tiré les rideaux. L’orage était passé, mais la pluie tombait toujours. Même s’il n’était pas tard, il faisait presque nuit. La pièce était éclairée par des bougies. Nadège avait mis la table en sortant argenterie et porcelaine. Une bouteille de champagne attendait dans un seau à glace. Nadège avait enfilé une robe noire, toute simple, mais sexy en diable. Nina s’avança et l’embrassa à pleine bouche.
— Installe-toi mon amour, dit Nadège, je veux que tu passes une soirée parfaite.
— Celle d’hier l’était déjà.
— Oui, mais ce soir je te veux rien que pour moi.
Nadège déboucha les champagnes, et elles trinquèrent. Le diner était simple, mais bon. Des huitres, du saumon, des fraises.
— Je ne veux pas que tu aies peur, dit Nadège en commençant le repas, peur de ce que je t’ai dit tout à l’heure. Je le pense, mais cela ne doit pas te mettre la pression. Tu es libre, je comprendrais que tu ne ressentes pas les mêmes choses que moi, nous avons presque 15 ans d’écart.
Nina se leva, s’avança vers Nadège, se pencha et l’embrassa. Elle fit durer ce baiser longtemps. Elle voulait qu’avant ses mots ce soit la preuve qu’elle n’avait pas peur, qu’elle aussi tombait amoureuse de Nadège, qu’elle était prête à vivre avec elle, qu’importe leur différence d’âge, qu’importe le temps que cela durerait.
— Viens, dit Nina, j’ai envie de toi, j’ai envie de ta peau contre la mienne, de tes lèvres sur moi, du gout de ta bouche, de la douceur de tes doigts. Je veux lécher ton sexe et le faire exploser dans ma bouche. Je veux entrer en toi, te fouiller de mes doigts. Je veux que tu me fasses jouir par tous les moyens possibles. Je te veux maintenant.
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